Au micro de Public Sénat, le sénateur Renaissance de Mayotte Thani Mohamed Soilihi évoque la suppression du droit du sol à Mayotte. Il demande d’abord au gouvernement d’assurer la promotion des restrictions déjà mises en place pour dissuader les migrants.
Afin d’enrayer la crise migratoire à Mayotte, le ministre de l’Intérieur a annoncé une révision constitutionnelle visant à supprimer le droit du sol à Mayotte. Gérald Darmanin a également annoncé la fin des visas territorialisés. Un dispositif empêchant les détenteurs d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone et dont les collectifs d’habitants en colère demandent la suppression. Mais pour l’opposition de droite, il conduirait « à un appel d’air » migratoire vers le territoire métropolitain.
Ce 11 février, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé une révision constitutionnelle pour supprimer le droit du sol dans le département de Mayotte. Une mesure qui accède aux demandes de l’extrême droite et qui ne s’attaque pas au problème de fond selon le sénateur socialiste du Val d’Oise, Rachid Temal.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a annoncé ce week-end, une révision constitutionnelle visant à supprimer le droit du sol à Mayotte. Le 101e département français est soumis au principe de l’identité législative, c’est dire que les lois et règlements peuvent y être adaptés. L’île a déjà fait l’objet d’une adaptation ces dernières années concernant les conditions d’acquisition de la nationalité française par le droit du sol. Explications.
En déplacement éclair à Mayotte, Elisabeth Borne a fait face à des habitants exaspérés par le niveau de violence et d’insécurité atteint dans l’île. Beaucoup de Mahorais se disent déçus des annonces de la Première ministre.
Dans le projet de loi de loi de finances 2024, les sénateurs ont adopté la rallonge exceptionnelle de 100 millions d’euros proposée par le gouvernement, en faveur du Conseil départemental de Mayotte. Confrontés à d’immenses défis, le 101e département fait face à d’importantes difficultés budgétaires.
« La vérité oblige à dire qu’au cours de ces dernières années, des choses qui auraient pu être faites (par les collectivités) ne l’ont pas été », a souligné le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, interrogé au Sénat sur la situation à Mayotte.
Face à la dramatique crise de l’eau à Mayotte, Elisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures : prise en charge des factures, distribution de bouteilles d’eau gratuites d’ici la mi-novembre. Des mesures de court terme, alors que des travaux d’infrastructures sont attendus de longue date dans l’île.
A cause de la mauvaise saison des pluies, le 101e département Français prend des mesures encore plus drastiques pour réduire la consommation d’eau des habitants. La distribution sera coupée deux jours sur trois. Au-delà des coupures, un risque d’épidémie de choléra et de fièvre typhoïde est pris au sérieux par l’Agence régionale de Santé.
Invité ce mercredi 10 mai de la matinale de Public Sénat, Jean-François Carenco, le ministre délégué chargé des Outre-mer assure que les relations entre les Comores et la France sont en voie d’apaisement. Toutefois, il estime que Paris pourrait suspendre le soutien financier à l’archipel si les autorités continuent de rechigner à récupérer les ressortissants expulsés de Mayotte.
Mercredi 3 mai, le ministre de l’Intérieur a défendu sa stratégie de lutte contre l’immigration illégale à Mayotte dans l’hémicycle du Sénat. L’opération « Wuambushu » prévoit l’expulsion du sol français de ressortissants étrangers arrivés illégalement à Mayotte, principalement en provenance de l’archipel des Comores. Une opération soutenue par les élus locaux mais qui suscite des tensions avec les autorités comoriennes.
Invité de notre matinale, le sénateur RDPI Thani Mohamed-Soilihi est revenu sur la situation à Mayotte, et appelle à continuer l’opération Wuambushu de destruction des bidonvilles. Le sénateur de Mayotte demande au gouvernement de déployer des bateaux militaires pour « dissuader » l’immigration comorienne sur l’île.