Alors que C8 arrête d’émettre sur la TNT ce vendredi soir, la décision de l’Arcom fait toujours polémique. « On est en train d’affaiblir la TNT, c’est-à-dire la télévision du plus grand nombre », dénonce le sénateur LR Max Brisson. Mais pour le sénateur PS Yan Chantrel, « c’était important de montrer qu’on ne pouvait pas tout se permettre. Ce n’est pas le tout et n’importe quoi ».
Devant les sénateurs, Maxime Saada affirme que « les discussions sont encore en cours » avec l’animateur vedette de la chaîne Cyril Hanouna, en pourparlers avec M6. Le président du directoire de Canal + dénonce la décision « arbitraire » de l’Arcom d’exclure C8 de la TNT et assume l’intention de son groupe d’en retirer ses chaînes en juin prochain.
Jean-Emmanuel Casalta a été désigné nouveau Président directeur général de Public Sénat mercredi 23 janvier, après un vote du bureau du Sénat. Sa candidature a été préférée à celle d’Olivier Galzi. Ancien patron de France Bleu, Jean-Emmanuel Casalta est aussi passé par France Médias Monde, l’INA et France 3 Corse.
L’Arcom, le régulateur du secteur, a annoncé ce 13 janvier les nouvelles positions des chaînes dans la numérotation de la TNT. Public Sénat et LCP AN passent du numéro 13 au numéro 8. La réorganisation sera effective au mois de juin.
Après le départ le mois dernier de Christopher Baldelli en cours de mandat, le Sénat a lancé le processus de sélection du futur PDG de la chaîne parlementaire, Public Sénat. Deux candidatures ont été retenues pour une audition devant la commission de sélection. Le futur président directeur de la chaîne sera désigné fin janvier.
Pour informer, elle a échappé à la mort une bonne douzaine de fois. Aujourd’hui, elle revient sur les moments qui ont marqué sa carrière dans un livre, Maman s’en va t’en guerre(ed.du Rocher). Sa condition de femme reporter de guerre dans un milieu historiquement masculin, sa volonté de concilier métier et maternité ou ses combats féministes ; la reporter de guerre Dorothée Olliéric se raconte au micro de Rebecca Fitoussi, cette semaine, dans « Un monde, un regard ».
La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».
Depuis la suppression de la redevance en 2022, le financement de l’audiovisuel public est une préoccupation majeure des sénateurs. Ce mercredi, Jean-Raymond Hugonet (apparenté LR), présentait son rapport sur une proposition de loi déposée par la majorité LR et centriste visant à maintenir le système actuel.
Mis en place dans l’urgence après la suppression de la redevance, le système provisoire de financement de l’audiovisuel public arrive à échéance à la fin de l’année. Sans ligne gouvernementale claire, plusieurs sénateurs poussent pour pérenniser le financement par une fraction de la TVA, d’autres souhaitent le retour de la redevance. Une proposition de loi devrait être inscrite à l’ordre du jour au mois d’octobre ou novembre.
La conférence des présidents du Palais du Luxembourg a fixé les premières dates de la session ordinaire. Elle s’ouvre le mardi 1er octobre par le discours de politique générale. Plusieurs propositions de loi sont aussi à l’ordre du jour.
Lancés par le chef de l’Etat, les Etats généraux de l’information mettent sur la table une taxe des Gafam pour l’information, une meilleure définition de la concentration, l’importance de l’éducation aux médias ou des mesures sur la gouvernance. Mais face aux difficultés et menaces qui pèsent sur le secteur, notamment en matière de pluralisme, certains restent sur leur faim.
Le score historique du Rassemblement National au 1er tour des élections législatives (33,15%) fait grandement réagir les grands médias internationaux. Entre critiques non dissimulées à l’encontre du président de la République et inquiétude face à la montée inexorable de l’extrême-droite dans l’Hexagone, tous s’accordent à décrire un « séisme » politique, qui aura des répercussions en Europe et dans le monde.