Ancien ministre, sénateur, député, négociateur du Brexit, le nouveau premier ministre Michel Barnier a succédé à Gabriel Attal en pleine crise politique. Il a composé son gouvernement le 21 septembre 2024. Une équipe composée de nombreux ministres issus de la droite et des macronistes. Un gouvernement avec de nombreux parlementaires, dont neuf sénateurs. Michel Barnier aura pour lourde tâche de trouver des majorités dans une Assemblée nationale scindée en trois blocs. Après le discours de politique générale, la première épreuve du feu sera la présentation du budget, alors que les finances publiques sont marquées par un déficit record. Retrouvez ici tous nos articles.
Après les députés mardi, Michel Barnier s’adressait aujourd’hui aux sénateurs. Le Premier ministre a pris la parole au Sénat à 15 heures pour prononcer son discours de politique générale avec un accent particulier mis sur les collectivités locales.
Le premier ministre ne s’était pas beaucoup livré sur ses priorités politiques depuis sa nomination à Matignon. Si la déclaration de politique générale donne quelques grandes orientations, Michel Barnier a cherché à insuffler un changement de méthode par rapport à ses prédécesseurs. Une tentative d’apaisement qui pourrait être de courte durée.
Le discours du Premier ministre devant l’Assemblée nationale était très attendu, pour donner les grandes orientations de son nouveau gouvernement. Du pouvoir d’achat en passant par la Nouvelle-Calédonie, de l’écologie aux services publics, retrouvez les principales annonces de Michel Barnier.
Le projet de loi constitutionnelle, voté au Parlement en mai dernier, ne sera pas soumis au Congrès, a annoncé Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale. Le Premier ministre lance également une mission de concertation sur l’archipel, conduite par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher.
D’abord envisagé pour ce lundi, l’envoi du projet de budget du gouvernement Barnier au Haut conseil des finances publiques a finalement été décalé. Une transmission ce mardi ou ce mercredi serait « toujours dans les temps » pour permettre l’examen du texte au Parlement dans les délais prévus par la Constitution, précise la Cour des comptes.
La conférence des présidents du Palais du Luxembourg a fixé les premières dates de la session ordinaire. Elle s’ouvre le mardi 1er octobre par le discours de politique générale. Plusieurs propositions de loi sont aussi à l’ordre du jour.
Invitée de la matinale de Public Sénat, Carole Delga (présidente de Régions de France) livre son point de vue sur les relations que les collectivités territoriales doivent entretenir avec l’Etat, peu après la nomination du gouvernement. En marge du congrès des régions de France, Carole Delga souhaite renforcer les partenariats avec l’Etat.
Michel Barnier est venu assister à la conférence des présidents du Sénat ce mercredi, après avoir été présent lors de celle de l’Assemblée nationale hier. Une façon pour le Premier ministre de tendre la main au Parlement, et en particulier au Sénat, une chambre devenue incontournable dans le contexte politique actuel, s’il veut parvenir à faire adopter des textes de loi.
Michel Barnier était présent au Sénat lors de la conférence des présidents, l’occasion pour le Premier ministre de montrer « le respect que le gouvernement doit au Parlement ». Avec neuf sénateurs nommés au sein du gouvernement et une Assemblée divisée, le Premier ministre compte plus que jamais s’appuyer sur la chambre haute.
Invité de la matinale de Public Sénat, Christophe Béchu (Horizons), redevenu maire d’Angers, a livré sa vision de la situation politique actuelle. Il appelle à respecter tous les élus et estime qu’écarter le RN et LFI serait une erreur.
Yaël Braun-Pivet demande qu’un texte sur la fin de vie soit de nouveau examiné à l’Assemblée nationale, après l’interruption des travaux des députés suite à la dissolution. Au Sénat, si beaucoup reconnaissent l’importance d’un débat sur le sujet, les avis sont plus réservés.
C’était une demande de la France : obtenir un laps de temps supplémentaire pour fournir à la Commission européenne sa trajectoire de redressement des finances publiques. Vœu exaucé par Bruxelles d’après le journal Le Monde, citant des sources européennes. Face à la situation politique et économique de la France, Paris pourra rendre sa copie fin octobre.