Le volet sécurité du discours de politique générale de Michel Barnier s'inspire des dispositions présentées par Les Républicains dans leur « pacte législatif ». Interrogés par Public Sénat, des membres de la majorité sénatoriale de droite et du centre, qui ont défendu certaines de ces mesures, saluent les orientations du Premier ministre.
Après deux jours de polémique, Michel Barnier a rappelé mardi devant l’Assemblée nationale la nécessité du « respect de l’État de droit ». Une forme de recadrage de son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui avait déclaré ce week-end que ce principe n’était « pas intangible, ni sacré ».
Lors de sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Michel Barnier a évoqué sa volonté de renouveler « le dialogue social » et d’avoir une « relation exigeante et constructive » avec les partenaires sociaux.
Après les propos volontaristes sur la maitrise de l’immigration de son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, on s’attendait à de nouvelles mesures en ce sens dans le discours de politique générale de Michel Barnier. Mis à part la reprise d’une proposition de la droite sur la prolongation exceptionnelle de la rétention des étrangers, le Premier ministre n’a pas annoncé de mesures notables.
Michel Barnier souhaite améliorer les rapports entre le gouvernement et le Parlement. Lors de son discours de politique générale, ce mardi 1er octobre, le Premier ministre a notamment indiqué vouloir accorder plus de temps aux débats lors du parcours législatif.
Le ministre LR de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est sous le feu des critiques pour avoir déclaré, alors qu’il était interrogé sur l’immigration, que l'État de droit n'était « pas intangible, ni sacré ». Des propos qui ont poussé le chef du gouvernement, Michel Barnier, à une mise au point ce mardi, en Conseil des ministres.
Sur le plateau de Public Sénat, le député de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière a tancé la proximité idéologique entre le RN et le gouvernement de Michel Barnier, qui ne tiendrait que par la « bienveillance » de Marine Le Pen.
Pour préparer son discours de politique générale, la semaine prochaine, le premier ministre rassemble ses ministres, à qui il a demandé « de faire passer deux ou trois idées ». « Il nous a dit d’éviter les effets d’annonces. Il est plutôt pour les effets de suivi », confie un ministre. Reste l’épineuse question de la cohésion gouvernementale, pour laquelle il y a encore du travail.
Deux nouvelles nominations viennent compléter ce vendredi 27 septembre l’équipe ministérielle de Michel Barnier, avec Charlotte Parmentier-Lecocq au Handicap, et Jean-Louis Thiériot aux Anciens combattants.
Les indicateurs publiés par l’Insee vendredi 27 septembre confirment la forte dégradation des comptes publics en 2024. Le nouveau gouvernement est attendu à la fois sur le budget 2025, qui s’annonce sous le double signe des économies et d’une hausse de la fiscalité, mais aussi au niveau européen sur une trajectoire crédible de désendettement.
Le Premier ministre, Michel Barnier, a réuni mercredi en fin d’après-midi à Matignon les présidents des groupes parlementaires de droite et du bloc central dont les élus composent son gouvernement afin de préparer sa déclaration de politique générale mardi.
Michel Barnier est venu assister à la conférence des présidents du Sénat ce mercredi, après avoir été présent lors de celle de l’Assemblée nationale hier. Une façon pour le Premier ministre de tendre la main au Parlement, et en particulier au Sénat, une chambre devenue incontournable dans le contexte politique actuel, s’il veut parvenir à faire adopter des textes de loi.