Auditionné par la Commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic, l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins, est revenu en préambule, sur le « recadrage » d’Éric Dupond-Moretti à l’encontre des magistrats du tribunal judiciaire de Marseille, faisant part de son « incompréhension majeure », et dénonçant un comportement « aux antipodes de l’office d’un garde des Sceaux ». Sur le sujet précis du narcotrafic, l’ancien magistrat a également alerté sur un trafic présent « partout », appelant à s’attaquer à sa « dimension patrimoniale ».
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les narcotrafics, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, souhaite faire entrer dans la loi la possibilité pour l’administration de geler les biens détenus par des trafiquants, sans avoir à passer par un magistrat. Il a également alerté sur la professionnalisation des filières et les moyens techniques dont elles disposent pour mettre en échec les services de l’Etat.
Interpellé par le sénateur LR, Dominique de Legge, sur la fusillade qui a fait deux blessés dans la nuit du 9 au 10 mars, à Rennes, sur fond de trafics de stupéfiants, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin s’est défendu, arguant de la difficulté à lutter contre le narcotrafic, et rappelant l’action du gouvernement en la matière.
Lors d’une visite surprise à Marseille, le chef de l’Etat a martelé son objectif d’endiguer le trafic de drogue, à Marseille comme dans le reste du pays, à l’aide d’opérations musclées et ciblées, rejetant « le discours de défaite ».
Auditionnés ce lundi 18 mars au Sénat, près de 4 mois après leur première audition, le directeur de la police judiciaire et le directeur de la gendarmerie nationale, ont été interrogés sur leur action pour lutter contre le narcotrafic. De manière générale, les réponses apportées par ces derniers se rejoignent largement, chacun d’entre eux estimant nécessaire de « mieux recouper les informations », tout en défendant les « opérations place nette », critiquées pour ne pas s’attaquer aux têtes de trafic.
Dans le cadre de la commission d’enquête sur le narcotrafic, les sénateurs ont interrogé ce mardi 5 mars les magistrats du tribunal judiciaire de Marseille, en proie à une explosion de tous les indicateurs de violence. Tous s’alarment de l’expansion du narcotrafic, qui agit à Marseille, comme « une sorte de gangrène qui abîme le tissu social » et fragilise l’Etat de droit, laissant certains des magistrats interrogés sous-tendre que Marseille serait devenue une « narco-ville ».
Dans le cadre de la Commission d’enquête lancée au Sénat sur le narcotrafic le 27 novembre 2023, les membres de la chambre haute ont recueilli ce jeudi 29 février, les témoignages de maires en zones rurales, désormais eux aussi confrontés au fléau du trafic de drogue. L’occasion pour eux de rappeler leur « inquiétude » face à ce qui devient une « banalité locale ».
Ce lundi, la commission d’enquête sur le narcotrafic auditionnait Emile Diaz, dit « Milou », un ancien membre de la French Connection, une organisation criminelle à la tête du trafic d’héroïne qui a eu lieu entre Marseille et les Etats-Unis des années 1950 jusqu’aux années 1980. Les sénateurs ont pu l’interroger sur l’état actuel du trafic de drogue ainsi que sur les potentielles solutions pour y remédier.
La commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic a entendu ce lundi le journaliste italien Roberto Saviano, auteur de plusieurs enquêtes sur la mafia. Pendant une heure, il a détaillé l’organisation, le modèle économique et les soutiens dont disposent les mafias européennes.
Mardi 9 janvier, un groupe d’hommes armés a pris en otage les journalistes d’une télévision publique équatorienne. Le président a déclaré le pays en état de « conflit armé interne » et a déployé l’armée pour faire face à la violence des gangs de narco-trafiquants. Selon la chercheuse, Emmanuelle Sinardet, l’Equateur est dans un « continuum de violence qui va crescendo et sans discontinuer ».
Les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic ont entendu des journalistes d’investigation spécialistes de la question. Du haut de la pyramide au bas de la chaîne, ils ont décrit l’organisation des trafics qui ont lieu en France et qui se développent sur le territoire.
Interrogé lundi 11 décembre par la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic, les membres de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) alertent sur la consommation de drogues psychostimulantes dans les zones urbaines, périurbaines et rurales. Ils témoignent aussi de la recrudescence des recrutements de mineurs par les réseaux de trafic de drogue.