Auditionné par la commission d'enquête sur l'électricité devant le Sénat, Luc Rémont a évoqué le lancement du projet de Nouveau nucléaire et insisté sur les besoins de financement pour le mettre en place.
Auditionnés devant le Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur l’électricité, les représentants des syndicats de personnels d’EDF ont appelé l’Etat à mettre en œuvre les promesses faites par Emmanuel Macron lors de son discours à Belfort en février 2022, où le président avait annoncé vouloir relancer la filière nucléaire française.
Auditionné au Sénat, le directeur exécutif d’EDF en charge du parc nucléaire estime, « sans aucun doute », qu’une partie des 56 réacteurs du parc nucléaire français pourront être utilisés plus de 60 ans. Aux Etats-Unis, six réacteurs ont déjà reçu l’autorisation pour être exploités jusqu’à leur 80 ans.
Les deux assemblées sont parvenues à s’entendre sur une version commune du projet de loi relatif à la fusion entre l’ASN et l’IRSN. L’accord doit désormais être approuvé dans chacun des deux hémicycles le 9 avril, ce qui n’aura rien d’une formalité à l’Assemblée nationale, où chaque voix comptera.
Lors des Questions au Gouvernement, le sénateur écologiste de Paris, Yannick Jadot, a interpellé le gouvernement sur les surcoûts de production des réacteurs EPR de deuxième génération qui devraient coûter 16 milliards d’euros de plus que prévus. L’ancien candidat à la présidentielle dénonce la « pompe à fric » que représente le secteur nucléaire, faisant écho aux propos de Bruno Le Maire plutôt dans la journée, qui avait défendu les coupures budgétaires de cette année, affirmant que « l’Etat n’est pas une pompe à fric ».
Les sénateurs ont approuvé, après une série de modifications, ce 13 février la fusion entre l'ASN, gendarme du nucléaire, et l'IRSN, expert du secteur. Le projet de loi doit encore être examiné par les députés.
Les sénateurs ont adopté hier les articles du projet de loi visant à fusionner l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) en une seule et même instance, l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR). Introduite par le gouvernement via un amendement en février 2023, elle avait provoqué le courroux des sénateurs. Un an plus tard, après plusieurs rapports et consultations, la Chambre haute s’est montrée favorable à cette entreprise, sous certaines conditions, au grand dam de la partie gauche de l’hémicycle.
Les sénateurs ont adopté le 31 janvier, en commission, le projet de loi réorganisant la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. Le texte, qui suscite de vives craintes dans le monde de la recherche mais aussi à gauche, ressort avec des ajustements insérés par les rapporteurs.
Attendu au Parlement en 2024, le projet de loi sur la souveraineté énergétique a la lourde tâche de fixer le cap de la France pour sortir des énergies fossiles. Mais le texte, mis en consultation au début de l’année, a été amputé du volet qui définissait des objectifs chiffrés en matière de déploiement du nucléaire. Privés d’un débat sur le mix énergétique, plusieurs sénateurs dénoncent un contournement du Parlement.
Attendu pour ce début d’année, le projet de loi consacré à la souveraineté énergétique de la France devrait confirmer le virage pro-nucléaire amorcée l’année dernière, avec huit réacteurs supplémentaires. Au Sénat, si la place accordée au nucléaire dans les modes de production reste un point de discussion, les principales inquiétudes se portent sur les moyens financiers à mobiliser pour sortir des énergies fossiles.
La ministre de la Transition énergétique a annoncé l’intention du gouvernement de présenter deux projets de loi sur le nucléaire d’ici la fin de l’année. Une première réforme devrait porter sur la sûreté nucléaire, la seconde sur le climat doit aussi permettre de « conserver parmi les prix les plus bas d’Europe de l’électricité », selon Agnès Pannier-Runacher.
Dédié essentiellement au financement du logement social, le livret A pourrait dans le futur financer d’autres secteurs. En l’espace d’un semestre, plusieurs tentatives ont abouti pour rediriger une partie de l’épargne des Français, d’autres sont restées au stade d’idées.