Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.
Après le vote des adhérents, Olivier Faure conserve son siège de premier secrétaire du PS. Mais la confusion était de mise cette nuit, entre le camp du premier secrétaire sortant, qui affirmait qu’Olivier Faure avait gagné avec « un écart irrattrapable », et celui de Nicolas Mayer Rossignol, qui a convoqué en pleine nuit une conférence de presse pour annoncer un « score à 50/50 »… Les deux hommes se sont finalement parlé dans la nuit. Le maire de Rouen a reconnu sa défaite. Récit d’une folle nuit socialiste.
Près de 40.000 adhérents PS sont appelés à voter ce jeudi, de 17 heures à 22 heures, pour désigner leur premier secrétaire. Entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, les jeux restent ouverts, même si le premier secrétaire sortant peut profiter du soutien du troisième homme, Boris Vallaud.
Après l’annonce de Boris Vallaud, troisième homme du congrès du PS, qui votera à titre personnel pour le premier secrétaire sortant, les amis d’Olivier Faure saluent une « bonne nouvelle » qu’ils jugent « logique ». Les soutiens de Nicolas Mayer Rossignol croient la victoire encore « possible », mais « ça va être très serré ».
Invité de la matinale de Public Sénat, Patrick Kanner est revenu sur les résultats du congrès du PS. Alors qu’Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol sont au coude-à-coude, Patrick Kanner, soutien de Nicolas Mayer-Rossignol, appelle à un changement de direction du parti et critique la gestion d’Olivier Faure. Le sénateur reproche notamment à Olivier Faure d’avoir fait du PS un « petit parti ».
Les équipes d’Olivier Faure, le Premier secrétaire sortant, assurent en s’appuyant sur des résultats provisoires que celui-ci est arrivé d’une courte tête devant son principal concurrent, Nicolas Mayer-Rossignol, dans la course pour la direction du Parti socialiste. Un second tour, prévu le 5 juin, devra les départager. Boris Vallaud, troisième homme de cette élection, est éliminé.
Le vote sur les motions des trois candidats pour prendre la tête du Parti socialiste, qui a lieu ce mardi 27 mai, est loin de marquer la fin du congrès du parti. Jusqu'au 13 juin, plusieurs étapes importantes pour le PS se succèdent.
Première étape vers la désignation du prochain Premier secrétaire du Parti socialiste : le vote des adhérents, mardi 27 mai, sur les textes d’orientation déposés par les trois prétendants. Olivier Faure, à la tête du parti depuis 2018, pourrait se voir mis en minorité par son principal opposant, Nicolas Mayer-Rossignol. Boris Vallaud, annoncé comme le troisième homme de ce scrutin, est susceptible d'apporter la victoire à l’un ou l’autre.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.
En vue du congrès du PS, c’est l’heure des contributions générales où chaque camp se positionne. Avec « le cœur de la gauche », les amis du premier secrétaire sortant défendent une « plateforme commune de la gauche qui prépare l’élection présidentielle », tout en assumant la rupture avec LFI, qui se retrouve « dans une impasse politique » en raison du « plafond de verre de Jean-Luc Mélenchon ».
Invité de la matinale de Public Sénat ce lundi 31 mars, le maire (PS) de Saint-Ouen Karim Bouamrane a confirmé sa volonté de promouvoir une « ligne alternative » à celle d’Olivier Faure au sein du Parti socialiste. À quelques mois du Congrès de Nancy, il demande au Premier secrétaire de « lever définitivement (...) l'hypothèque LFI et surtout Jean-Luc Mélenchon » sur le PS.
La loi d’orientation agricole a été adoptée par le Parlement le 20 février. Un texte plutôt bien accueilli par les exploitants, mais très critiqué par la gauche. « Après l’agribashing, on a maintenant l’écologie-bashing », fustige Olivier Faure ce mercredi 26 février. Le Premier secrétaire du Parti socialiste regrette que le gouvernement mène selon lui « un combat contre la norme, de tout ce qui est de l’ordre de la régulation, contre la science elle-même ».