Alors que les choses bougent en Ukraine, Marcos Perestrello de Vasconcellos, président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan, soutient qu’« il revient maintenant à la Russie de démontrer qu’elle est prête à prendre ses premiers pas vers la fin de son agression contre l’Ukraine ». Face au « changement profond » amorcé par Donald Trump, « nous sommes à un moment charnière pour notre relation transatlantique », prévient le responsable.
Dans une Allemagne teintée d’inquiétude face aux discours offensifs venus des États-Unis et à la guerre en Ukraine, les électeurs ont finalement voté pour le retour de la droite au pouvoir. Juste après sa victoire, Friedrich Merz, le prochain chancelier allemand désigné, s’est dit prêt à travailler à « une capacité de défense européenne autonome » pour assurer la sécurité du pays. Une prise de position forte, tranchant avec la vision atlantiste longtemps défendue par Berlin.
Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, sera à Paris ce vendredi 16 février pour signer avec Emmanuel Macron un accord de sécurité entre la France et l’Ukraine. Il s’agit de la troisième visite du président ukrainien en France depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022.
Dimanche 11 février, l’ancien président américain Donald Trump affirmait qu’en cas de réélection, les Etats-Unis ne viendraient pas au secours si une agression devait avoir lieu contre un pays membre de l’OTAN. Davantage un bluff qu’une réelle éventualité, pour le général Dominique Trinquand.
Ce n’est pas la première fois que Donald Trump se montre sceptique vis-à-vis de l’OTAN. Mais ce dimanche 11 février, l’ancien président des Etats-Unis, en lice pour une nouvelle candidature, a passé un nouveau pallier en déclarant qu’il ne «protégerait pas » un pays qui ne remplirait pas ses obligations de dépenses en matière de défense. Pire, le Républicain explique qu’il « encouragerait la Russie à faire ce qu’elle veut » contre ces pays. Analyse avec André Kaspi, historien et spécialiste des Etats-Unis.
Les Etats membres de l’OTAN se réunissent à Vilnius les 11 et 12 juillet. Parmi les sujets chauds, l’adhésion de l’Ukraine à l’alliance militaire. Si le principe est acquis, les modalités et le calendrier sont loin d’être définis et devraient être au cœur des discussions. Entretien avec Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique.
A la veille du 500 ème jour de conflit entre la Russie et l’Ukraine, la situation sur le front ne semble plus évoluer. L’intensité des combats détonne par rapport aux précédents conflits contemporains et rend l’issue de la guerre incertaine. Quelle est la situation sur le front ? Quelles sont les issues possibles ? Explications du général de corps d’armée Christophe Gomart, ancien chef du renseignement militaire français.