La délégation sénatoriale aux outre-mer a présenté, le 17 septembre dernier, un rapport sur l’intégration régionale des outre-mer de l’océan Indien. Partant du constat que la coopération entre La Réunion, Mayotte et leurs voisins laisse à désirer, les sénateurs formulent des recommandations, comme la réévaluation de la politique des visas avec les pays alentour.
Alors que deux personnes ont été tuées par les forces de l’ordre, le sénateur LR de l’île, Georges Naturel, pointe les conséquences du blocage par les autorités de la route de Saint-Louis, pour raison de sécurité, qui touche 10.000 personnes. Globalement, « on a une crise sociale et humanitaire qui se prépare d’ici la fin de l’année », alerte l’élu de Nouvelle-Calédonie.
Plusieurs membres des forces de l’ordre ont été blessés hier soir en Martinique en marge des manifestations contre la vie chère. Depuis plusieurs jours des blocages orchestrés à l’initiative d’un collectif de citoyens ont eu lieu dans les grandes surfaces où les prix des produits alimentaires sont plus élevés de 40 % en Martinique. Plusieurs réunions ont déjà eu lieu à la préfecture entre élus locaux et acteurs économiques, mais sans ministre des Outre-mer, le sujet n’avance pas.
Un indépendantiste élu dimanche en Nouvelle-Calédonie, la gauche qui a raflé la mise dès samedi en Guyane, Martinique et Guadeloupe, où les ambitions du RN ont été contrecarrées : ce qu'il faut savoir du second tour des élections législatives outre-mer.
Dans le projet de loi de loi de finances 2024, les sénateurs ont adopté la rallonge exceptionnelle de 100 millions d’euros proposée par le gouvernement, en faveur du Conseil départemental de Mayotte. Confrontés à d’immenses défis, le 101e département fait face à d’importantes difficultés budgétaires.
Les sénateurs ont adopté, contre l’avis de la commission des finances et du gouvernement, un amendement écologiste abaissant de moitié la TVA perçue sur les produits alimentaires et d’hygiène, en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.
À l’occasion du congrès de l’association des maires de France, le Sénat a reçu ce 20 novembre les maires des communes d’outre-mer. L’occasion d’échanger notamment sur les questions d’accès à l’eau et d’entendre les témoignages des élus de Mayotte, qui connaît une crise sans précédent.
Après avoir évoqué « l’autonomie » de la Corse, Emmanuel Macron a ouvert la porte à une évolution du statut des collectivités d’Outre-mer afin qu’elles soient « mieux reconnues dans notre Constitution ». L’ancien ministre des Outre-mer, le sénateur socialiste, Victorin Lurel demande la réécriture des articles 73 et 74 afin que chaque territoire d’Outre-mer puisse bénéficier « d’un statut selon le degré d’autonomie de son choix ».
Face à la dramatique crise de l’eau à Mayotte, Elisabeth Borne a annoncé de nouvelles mesures : prise en charge des factures, distribution de bouteilles d’eau gratuites d’ici la mi-novembre. Des mesures de court terme, alors que des travaux d’infrastructures sont attendus de longue date dans l’île.
Ce mercredi, Elisabeth Borne reçoit à Matignon les délégations des indépendantistes et des non-indépendantistes calédoniens pour relancer les discussions sur le sujet de l’avenir institutionnel de l’archipel. La situation reste en suspens depuis le référendum de 2021, et les efforts de l’exécutif pour relancer les discussions s’avèrent peu fructueux. L’attente est donc forte sur ces rencontres, alors que le Président a annoncé en juillet une révision constitutionnelle pour le début de l’année 2024. Etat des lieux.
Deux jours seulement après la présentation d’un plan gouvernemental regroupant 72 mesures pour les territoires ultra-marins, le ministre délégué chargé des Outre-mer Jean-François Carenco n’a pas été maintenu à son poste lors du remaniement. Le profil de son successeur Philippe Vigier pose question.
Après plusieurs reports, la Première ministre a tenu aujourd’hui le Comité Interministériel des Outre-mer. Élisabeth Borne a réuni dix-sept ministres pour apporter des réponses concrètes aux spécificités des territoires ultramarins « sur des questions clés », telles que la vie chère ou l’éducation. Ces 70 mesures touchent un grand nombre de sujets, mais pour un seul objectif : améliorer les conditions de vie dans ces territoires.