Après la levée du blocage du campus parisien de Sciences Po par des étudiants pro-palestiniens, la direction de l’établissement a organisé ce jeudi un débat « démocratique » sur le rôle que doit tenir l’établissement face au conflit au Proche-Orient. En parallèle, le mouvement a commencé à essaimer dans d’autres établissements.
Interrogée dans le cadre des questions au gouvernement au Sénat sur les mobilisations propalestiniennes à Sciences Po, la ministre de l’enseignement supérieur a défendu la nécessité de « veiller au respect du cadre républicain », tout en permettant un espace « pour avoir du vrai débat et de la controverse ». A ce titre, elle annonce réunir les présidents d’université ce jeudi 2 mai, afin de bâtir un calendrier.
Invitée ce vendredi 26 septembre de Public Sénat, la tête de liste LFI pour les élections européennes a assumé de mener une campagne largement centrée sur le conflit israélo-palestinien. « Toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux droits humains devraient être dans la rue à nos côtés », assure-t-elle.
La ministre des Affaires étrangères a lancé « à chacun un appel à la responsabilité pour éviter l’escalade et un embrasement régional » au Proche-Orient, lors d’une audition devant le Sénat.
Interrogé par Rebecca Fitoussi dans l’émission "Un monde en doc", l’ancien Premier ministre de François Hollande, Jean-Marc Ayrault est revenu sur l’attaque d’Israël par le Hamas. Une attaque terroriste qualifiée de « pogrom » par l’ancien Premier ministre, pour qui la solidarité européenne avec Israël doit être entière. Avant d’appeler l’Europe à être acteur de la paix.
Les attaques terroristes du Hamas en Israël ont fait réagir les parlementaires européens. Pour l’eurodéputé français Bernard Guetta (Renew-majorité présidentielle), l’Union européenne devra à moyen-terme imposer un règlement de paix aux 2 parties dans ce conflit.
Pour la période 2021-2024, une enveloppe financière pluriannuelle de 1,117 milliard d’euros est prévue pour l’aide au développement palestinien. S’ajoutent encore d’autres aides financières diverses.
Certains socialistes demandent de rompre avec LFI, ou de casser la Nupes, suite à la réaction de LFI face à l’attaque du Hamas contre Israël, dénonçant une « ambiguïté » des insoumis. Les propos de Manuel Bompard qui exprime une « condamnation totale » de l’attaque ne calment pas le jeu. Evoquant « le massacre » de la rave party, le député LFI Paul Vannier affirme lui que le Hamas « commet un acte qu’on peut qualifier de terroriste, tout comme les bombardements de civils opérés par l’armée israélienne ». Pour le sénateur PS Patrick Kanner, l’épisode « est l’occasion de clarifier ce que doit être l’union de la gauche ».
Ce samedi, le Hamas a mené une attaque terroriste d’ampleur sur le territoire israélien, ciblant directement des villages, des habitations, ou encore un festival de musique techno. Plusieurs centaines de morts sont annoncés au sein de la population civile israélienne et palestinienne et une centaine d’otages pris par le Hamas. L’ampleur de cette opération, ainsi que les caractéristiques des populations capturées (femmes, enfants, personnes âgées), est inhabituelle. Cette stratégie du Hamas, qui vise à utiliser ces otages comme monnaie d’échange, place Israël dans une situation extrêmement difficile.
Interrogés par Public Sénat, plusieurs membres de la commission des affaires étrangères du Sénat réagissent à l’offensive lancée ce week-end par le Hamas dans le sud d’Israël. Ils pointent notamment le rôle joué par l’Iran, qui pourrait fracturer l’ensemble de la région.
Après l’attaque lancée samedi par le Hamas contre Israël qui a fait plus de 700 morts côté israélien, la commission des Affaires étrangères exprime « son soutien et sa solidarité avec le peuple israélien »