Emmanuel Macron a prévu d’annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre. Le chef de l’Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Moyen-Orient.
La Commission européenne a officialisé sa proposition de sanctions contre Israël dans le but d’améliorer la situation humanitaire à Gaza. Elle souhaite la suspension de l’accord commercial UE-Israël et des sanctions contre les colons violents et ministres israéliens extrémistes.
Israël a lancé mardi 16 septembre une nouvelle offensive terrestre dans la bande de Gaza, suscitant les critiques de la communauté internationale. Alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, doivent reconnaître lundi un État de Palestine lors d’une conférence à New York, Hala Abou-Hassira, ambassadrice et cheffe de mission de la Palestine en France, attend aussi « des sanctions » contre Israël.
Plusieurs membres du groupe d’amitié sénatorial France-Palestine se sont rendus en Cisjordanie, dans la perspective de la reconnaissance de l’État de Palestine et donc du « jour d’après ». Leur voyage, décrit comme étant d’une « rare intensité », met en exergue les effets néfastes de la colonisation israélienne, entre difficultés humanitaires, asphyxie économique, et déplacements entravés.
Vingt et un Etats, dont la France et le Royaume-Uni, ont condamné ce jeudi 21 août le projet de colonisation israélien en Cisjordanie occupée. La construction de ces plus de 3 000 logements compliquerait la création d’un Etat palestinien.
Après la déclaration de la France de reconnaître l’Etat de Palestine au mois de septembre, plusieurs pays suivent la dynamique lancée par Paris. Si jusqu’alors les Etats-Unis n’avaient pas réagi, le phénomène prenant de l’ampleur, Washington s’agace, menace et sanctionne.
Après vingt et un mois de guerre dans la bande Gaza, le cap de 60 000 morts vient d’être franchi. Morts sous les bombardements ou morts de faim, un tiers de la population passe aujourd’hui plusieurs jours sans manger. Depuis dimanche, Israël a autorisé le largage de nourriture dans la bande de Gaza. Mais les ONG humanitaires estiment que cela ne suffira pas à faire face à la famine rampante qui ravage le territoire.
L’annonce d’Emmanuel Macron en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine marque l’aboutissement d’un long processus politique. Paris assume aujourd’hui un rôle moteur pour faire émerger un État palestinien viable. Récit d’un long itinéraire diplomatique.
Emmanuel Macron profitera de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre pour annoncer la reconnaissance d’un Etat palestinien par la France. L’aile droite du socle gouvernemental dénonce une décision précipitée qui ne respecte pas certains des engagements pris le chef de l’Etat. La gauche salue une étape décisive pour la mise en place d’une solution « à deux Etats ».
Ce jeudi 24 juillet, le président de la République a fait part de son intention de reconnaître officiellement l’État de Palestine en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Retour près de onze ans en arrière, le 11 décembre 2014, quand le Sénat avait adopté une résolution invitant le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine.
En annonçant que la France allait reconnaître l’État de Palestine à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre, Emmanuel Macron tente de créer une dynamique et un effet d’entraînement pour les pays occidentaux. Néanmoins, les conséquences opérationnelles de cette reconnaissance devraient être limitées.
Dans un message posté sur X et Instagram jeudi soir, le président français Emmanuel Macron a annoncé vouloir reconnaître l’Etat de Palestine en septembre prochain à l’occasion d’une conférence onusienne. Israéliens et Américains fustigent la décision française tandis que l’Allemagne déclare ne pas envisager une reconnaissance « à court terme ». A ce jour, 142 Etats reconnaissent l’Etat palestinien soit les trois quarts des pays membres de l’ONU.