Dimanche, la flamme olympique passera près des lieux emblématiques de la capitale, dont le Sénat. L’Assemblée nationale devait en faire partie, mais les élections législatives ont bouleversé les plans préétablis.
Le premier tour des législatives anticipées trahit la lente progression du Rassemblement national dans la capitale, sans que le parti de Marine Le Pen ne parvienne à s’imposer dans aucune circonscription. Le bloc de gauche reste très largement plébiscité, notamment dans l’est de la capitale, tandis que la macronie, en net recul, se replie sur les anciens bastions de droite et leurs électeurs.
Le Sénat auditionnait ce mercredi 15 mai Patrice Vergriete, le ministre délégué chargé des Transports et Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France. Si ces deux responsables politiques reconnaissent à mi-mot que les habitants de Paris et de l’Île-de-France pourraient rencontrer des difficultés pour se déplacer pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ils font aussi valoir « l’accélérateur formidable » que représente l’organisation de cet évènement pour la construction de nouvelles infrastructures.
Dans un communiqué publié ce mardi 30 avril, le sénateur communiste Ian Brossat demande au préfet de police de Paris d’interdire une conférence à l’Université Panthéon-Assas.
Invité de Parlement Hebdo, Francis Szpiner défend la création d’un groupe de droite dissident dans la capitale, avec les élections municipales de 2026 en ligne de mire. Le sénateur et conseiller de Paris ne croit pas à une élection de Rachida Dati, nommée ministre de la Culture en janvier dernier.
Suite à la nomination de Rachida Dati au gouvernement, la droite parisienne doit élire son, ou plutôt, sa nouvelle cheffe. En effet, la sénatrice Catherine Dumas est pressentie pour prendre les rênes du groupe “Changer Paris”, qui allie LR, centristes et indépendants de droite, au Conseil de Paris. Mais en coulisses, la nouvelle ministre de la Culture continue de dicter son tempo, de quoi agacer ses anciens camarades, qui ne veulent pas, pour autant, froisser cette figure populaire de l’opposition à Anne Hidalgo.
En confirmant précocement sa volonté de concourir pour les prochaines municipales à Paris, la nouvelle ministre de la Culture, qui va quitter la présidence du groupe LR au Conseil de Paris mais pourrait continuer à y siéger, marque son territoire dans la capitale. Déboussolée par son entrée au gouvernement, la droite locale continue de s’interroger sur l’attitude à adopter. Au sein du camp présidentiel, la candidature de Rachida Dati vient aussi chiffonner plusieurs ambitions électorales.
Le risque de saturation du réseau de métros et de RER pendant les Jeux olympiques inquiète la préfecture d’Île-de-France. Le gouvernement s’est engagé à augmenter l’offre, mais les élus de la majorité de gauche à Paris reprochent à l’exécutif d’avoir fait de cette question un instrument politique.
Le 3 octobre, les députés Renaissance de Paris, Sylvain Maillard et Benjamin Haddad ont affirmé vouloir déposer, prochainement, une proposition de loi pour abroger la loi « PLM » qui instaure un mode de scrutin spécifique à Paris, Lyon et Marseille pour les élections municipales. Si la droite et le camp présidentiel semblent alignés sur la question, les contours d’une telle réforme demeurent incertains.
Après le scrutin du 24 septembre 2023, le groupe écologiste se voit renforcé de cinq membres d’EELV élus à Paris, dans les Yvelines et dans la circonscription des Français de l’étranger. Mais le groupe cherche encore à s’ouvrir à des sénateurs divers gauche et régionalistes pour asseoir un peu plus son importance à la chambre haute.
Toutes les composantes de la majorité municipale d’Anne Hidalgo se sont rassemblées sur une liste commune PS-EELV-PCF pour l’élection du 24 septembre. Objectif, ravir un huitième siège sur les 12 en jeu. La droite part elle divisée, avec trois listes. Julien Bargeton tentera de sauver le seul siège Renaissance de la capitale.