Samedi 17 août, les dirigeants de la France insoumise ont annoncé vouloir engager une procédure de destitution à l’encontre d’Emmanuel Macron, l’accusant de ne pas prendre acte du résultat des élections législatives. S’il s’agit d’un coup politique, la démarche n’a quasiment aucune chance d’aboutir.
Élu pour la première fois sénateur en septembre dernier, Vincent Louault, membre d’Horizons et du groupe LIRT, représente l’Indre-et-Loire au Palais du Luxembourg. S’il a succédé à son père à la chambre haute, il veut imposer son propre style, avec franc-parler. Il confie à Public Sénat son regard sur son parcours, sa première année au Sénat, et la situation politique actuelle. Découvrez son entretien de notre série d’été sur les nouveaux sénateurs.
Elu pour la première fois sénateur en septembre dernier, Hervé Reynaud (LR) représente la Loire au Palais du Luxembourg. Elu local depuis plusieurs années, il raconte à Public Sénat le début de son mandat au Sénat, les événements qui l’ont marqué et les sujets qu’il souhaite porter. Découvrez cet entretien de notre série d’été sur les nouveaux sénateurs.
Raphaël Daubet a été élu sénateur du Lot en 2023. Membre des radicaux de gauche, ce proche de Jean-Claude Requier (ancien président du groupe RDSE au Sénat) a renoncé à son fauteuil de maire de Martel pour siéger à la chambre haute. Il revient pour nous sur sa première année de mandat.
En opération séduction depuis le 7 juillet, Xavier Bertrand ne cache plus vraiment ses ambitions et semble prêt à devenir Premier ministre. Une hypothèse qui divise au sein de son propre parti, tiraillé sur la stratégie à adopter durant cette législature.
Alors qu’aucun groupe politique ne dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale, des coalitions doivent se former pour espérer gouverner. Néanmoins, la situation paraît bloquée et aucune des formules envisageables ne semble désirée par les parties prenantes. Explications des différentes hypothèses et de leur faisabilité.
En déposant une proposition de loi sur le financement de l’audiovisuel public, le groupe socialiste souhaite mettre en place une nouvelle contribution progressive. Une question qui devrait animer les débats parlementaires, alors que les élus doivent trouver un nouveau mode de financement avant la fin de l’année.
Le groupe « Ensemble pour la République » s’est réuni pour échanger sur le « pacte d’action pour les Français ». Si le texte n’est pas encore définitif, il doit servir de base de négociations avec les autres forces politiques de l’Assemblée nationale. Sans véritables nouveautés, les chances de succès sont maigres.
Pensée comme un régime parlementaire, où le gouvernement procède de l’Assemblée nationale, la Cinquième République a vu, au fil des décennies, le poids de la figure présidentielle se renforcer suivant la manière dont les chefs d’Etat successifs envisageaient leur fonction. Mais le paysage politique issu des législatives anticipées pourrait amener à une lecture plus littérale de la Constitution.
Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.
Le sénateur centriste Vincent Delahaye a déposé un texte visant à baisser la fiscalité sur la consommation électrique « de base ». Une proposition de loi qui fait suite aux recommandations de la commission d’enquête sur les prix de l’électricité, dont il était le rapporteur.
La fonction technique et centrale de rapporteur général de la commission général des finances sera désormais assumée par le député d’opposition Charles de Courson. Conçu comme une articulation entre Bercy et la commission des finances, ce poste revenait d’habitude à un groupe majoritaire. Quelles conséquences après ce changement inédit ?