La commission mixte paritaire réunie ce jeudi 7 mars autour du projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaire n’est pas parvenue à trouver un accord. La droite reproche à l’exécutif et à la majorité de s’accrocher à des dispositions ambiguës, qui recoupent des types de délits dont les sanctions sont déjà prévues dans le Code pénal.
Lors des Questions au Gouvernement, le sénateur écologiste de Paris, Yannick Jadot, a interpellé le gouvernement sur les surcoûts de production des réacteurs EPR de deuxième génération qui devraient coûter 16 milliards d’euros de plus que prévus. L’ancien candidat à la présidentielle dénonce la « pompe à fric » que représente le secteur nucléaire, faisant écho aux propos de Bruno Le Maire plutôt dans la journée, qui avait défendu les coupures budgétaires de cette année, affirmant que « l’Etat n’est pas une pompe à fric ».
Auditionné au Sénat ce 5 mars, Gérald Darmanin a détaillé le dispositif de sécurité qui sera déployé dans le cadre des jeux Olympiques. « Pour nous, les JO c’est du 8 mai jusqu’à mi-septembre », explique le ministre de l’Intérieur dont les services seront aussi mobilisés lors des nombreux autres événements prévus cet été.
Alors que le Parlement réuni en Congrès a inscrit, le 4 mars, la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse, la presse internationale y voit une « première mondial» alors que le sujet reste extrêmement clivant à travers la planète
Annoncé par l’Elysée le mardi 27 février dernier le lendemain des propos polémiques d’Emmanuel Macron qui avait évoqué la possibilité de l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, le débat sur le soutien de la France au régime ukrainien se tiendra finalement le 12 mars à l’Assemblée nationale et le 13 mars au Sénat.
Hausse des indemnités, exercice du mandat facilité, réinsertion professionnelle sécurisée : une grande majorité de sénateurs défendent une proposition de loi pour créer un statut de l’élu local. Le texte est débattu dans l’hémicycle ce mardi 5 mars
Alors que le Parlement, réuni en Congrès, a modifié la Constitution ce 4 mars, Mathilde Panot, à l’origine de la première proposition de loi sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution, se réjouit de cette avancée historique, malgré l’invisibilisation du rôle des parlementaires de gauche lors du discours de Gabriel Attal.
Le combat pour la Constitutionnalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) s’est achevé par le vote du Sénat la semaine dernière. Alors que le Congrès, réuni à Versailles ce lundi 4 mars, devrait y mettre un point final, retour sur les grandes étapes de cette séquence législative historique.
Ce 4 mars, le Parlement réuni en Congrès va inscrire dans la Constitution la liberté d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Un vote historique, qui s’inscrit dans des décennies de combat pour l’accès à l’avortement en France.
Elles se cachent pour échapper aux violences de la rue. On les voit peu, mais les femmes sont de plus en plus nombreuses à dormir dehors. C’est pour lancer un cri d’alerte sur leur situation que la sénatrice Agnès Evren s’est lancée dans une mission d’information sur les femmes sans-domicile. Public Sénat l’a suivie dans ses visites de terrain, à la rencontre de ces femmes, et de celles et ceux qui tentent de leur venir en aide.
À la veille des élections européennes et des Jeux olympiques, les sénateurs se penchent sur la question des ingérences étrangères, dans le cadre d’une commission d’enquête. En ouverture de leurs travaux, les sénateurs ont entendu trois chercheurs pour dresser un état des lieux de la guerre informationnelle qui se joue.
Interrogés ce matin par les sénateurs dans le cadre d’une table ronde sur le pouvoir d’agir des élus locaux face aux risques d’inondation, plusieurs élus ont alerté sur la multiplication et l’intensité des catastrophes naturelles, en particulier les inondations qui ont touché et qui touchent toujours de nombreux territoires de la métropole. De manière quasi unanime, ils dénoncent des processus administratifs lourds et coûteux, un manque de coordination entre les différents services de l’Etat ainsi qu’un statut juridique de l’élu local, aujourd’hui dépassé.