Le Val de Marne compte 6 sénateurs. Huit listes ont été déposées. Trois sénateurs de gauche et trois élus de la droite et du centre représentaient jusqu’à présent le Val-de-Marne au Sénat. En 2020, le basculement à droite de plusieurs villes de gauche et le renversement du département en 2021 ouvre de nouveaux espoirs à la droite.
Les municipales de 2020 ont vu progresser la part des élus de la société civile, non encartés, dans les conseils municipaux. De quoi créer une dose d’incertitude pour le scrutin du 24 septembre. Les candidats sont nombreux à ressentir ce flou sur le terrain. Pour aller chercher ces voix qui feront la différence, faire campagne n’a peut-être jamais eu autant de sens pour les sénatoriales.
Une secrétaire d’Etat, un ancien candidat à la présidentielle, des anciens ministres, des sœurs d’anciens ministres, deux présidents de groupe, une tenniswoman et même des députés… On fait le point sur les personnalités à suivre pour le scrutin du 24 septembre, où la moitié des sièges du Sénat est remise en jeu.
Après 26 ans de mandats nationaux et locaux, André Vallini figure de la vie politique iséroine ne se représente pas. A qui reviendra son siège ? C’est toute la question, dans un département ou les autres sénateurs sortants, eux, ont décidé de repartir en campagne.
Après son retour en 2020, le groupe écologiste du Sénat espère continuer sa progression en profitant de la « vague verte des municipales 2020 ». Pour gagner de nouveaux élus, EELV mise notamment sur Paris, les Français de l’étranger ou sur les terres de Gérard Larcher, dans les Yvelines. Malgré la présence de listes LFI, l’accord conclu avec le PS et le PCF devrait favoriser ce renforcement.
Avec treize listes pour cinq sièges, et deux sortants historiques qui ne se représentent pas, le paysage sénatorial mosellan promet de changer au lendemain du 24 septembre.
Faute d’accord avec les autres formations de gauche, LFI présente des candidats aux sénatoriales dans tous les départements. Ils veulent porter « le programme de la Nupes » et accusent les autres de chercher leur « éradication ». PS, PCF et EELV reprochent à LFI de jouer les trouble-fêtes, avec des candidats qui risquent surtout de faire perdre, au final, des sièges à la gauche.
Avec au moins 15 listes, les sénatoriales dans le Nord sont marquées par l’éclatement et la division, avec plusieurs listes de gauche et de centre-droit et un RN en embuscade. De quoi créer parfois la confusion chez les grands électeurs et l’incertitude sur les résultats. Entre les terres du Cambrésis, du Valenciennois et de la métropole de Lille, reportage aux côtés des candidats, dans cette campagne pas comme les autres.
Le sénateur RDPI sortant Julien Bargeton a déposé jeudi 7 septembre sa liste en préfecture pour l’élection sénatoriale parisienne du 24 septembre prochain. Alors que des candidatures dissidentes étaient évoquées, il sera bien le seul représentant de la majorité présidentielle. Avec la nécessité de convaincre au-delà de son camp pour être réélu.
A la sortie du séminaire gouvernemental, le porte-parole du gouvernement a donné quelques pistes sur le calendrier du début de la session parlementaire. Il a également envisagé l’examen du projet de loi immigration « début novembre au Sénat », tout en précisant que cette date « était très incertaine ».
Une semaine après les « Rencontres de Saint Denis » au cours desquelles, le chef de l’Etat s’est entretenu pendant des heures avec les chefs de partis représentés au Parlement, Emmanuel Macron va leur adresser une lettre de compte rendu qui « résumera fidèlement » la nature des échanges qui ont eu lieu.
La gauche parisienne a présenté sa liste d’union pour les sénatoriales, avec le PS, EELV et le PCF, mais sans LFI. Une union fidèle à la majorité municipale. La maire de Paris « Anne Hidalgo s’est beaucoup investie pour que ce rassemblement se fasse », souligne le sénateur PS Rémi Féraud, qui mène la liste, avec à son bord l’écologiste Yannick Jadot et le communiste Ian Brossat. La liste espère gagner 7, voire 8 sièges en profitant de la division de la droite.