Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.
Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.
Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu recevra mercredi à 9h30 les responsables du Parti socialiste, avec qui il devra négocier un accord sur le budget 2026 pour éviter une censure. Ils seront suivis par les Ecologistes, le RN, puis par les communistes.
L’idée d’une taxe sur les plus hauts patrimoines obsède le débat politique à l’approche des échéances budgétaires. En juin dernier, le Sénat a voté contre l’instauration d’un impôt plancher de 2% sur les fortunes de plus de 100 millions d’euros. Dans l’hémicycle, les échanges ont illustré des clivages idéologiques profonds sur les outils à privilégier pour réduire l’endettement public.
Emmanuel Macron veut « élargir » le socle commun et parler aux socialistes. Un message entendu par le parti à la rose, qui pose ses conditions. Cette hypothèse soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses.
La maire de Nantes, soutien du premier secrétaire sortant, constate après la courte victoire de ce dernier face à Nicolas Mayer-Rossignol, qu’il « n’y a pas de psychodrame ».
Alors que les résultats définitifs du premier tour du Congrès du PS ne sont pas encore connus, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol sont au coude-à-coude. Avec environ 20 % des voix, Boris Vallaud est en position de faiseur de rois, mais ne s’est pas encore exprimé. Les deux motions arrivées en tête revendiquent leur proximité avec le président du groupe à l’Assemblée nationale.
Invité de la matinale de Public Sénat, Patrick Kanner est revenu sur les résultats du congrès du PS. Alors qu’Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol sont au coude-à-coude, Patrick Kanner, soutien de Nicolas Mayer-Rossignol, appelle à un changement de direction du parti et critique la gestion d’Olivier Faure. Le sénateur reproche notamment à Olivier Faure d’avoir fait du PS un « petit parti ».
Les équipes d’Olivier Faure, le Premier secrétaire sortant, assurent en s’appuyant sur des résultats provisoires que celui-ci est arrivé d’une courte tête devant son principal concurrent, Nicolas Mayer-Rossignol, dans la course pour la direction du Parti socialiste. Un second tour, prévu le 5 juin, devra les départager. Boris Vallaud, troisième homme de cette élection, est éliminé.
Candidat au poste de Premier secrétaire du PS, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol appelle à « retrouver l’aspect collectif » au sein des rangs socialistes. « Il y a eu trop de sifflets, trop de querelles de clans, trop d'exclusions et d'excommunications », souligne l’édile, invité de la matinale de Public Sénat. Il est opposé à Olivier Faure et Boris Vallaud dans la course à la tête du parti à la rose.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.
Trois des principaux opposants au premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, à savoir Nicolas Mayer-Rossignol, Hélène Geoffroy et Philippe Brun, ont annoncé vendredi la fusion de leurs contributions pour le congrès du parti qui aura lieu en juin.