Invité de la matinale de Public Sénat, Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat s’est exprimé sur les enjeux de la campagne pour les législatives. L’élu du Nord n’a pas épargné le président de la République, considérant que « sa parole n’existe plus ». Le socialiste s’inquiète également des conséquences de la dissolution.
Le premier secrétaire du Parti socialiste veut un « vote » des députés de l’union de la gauche pour déterminer le nom qui occupera Matignon, en cas de succès aux législatives. Un appel qui ne fait pas l’unanimité.
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 12 juin, le maire socialiste du Mans rappelle qu’il ne s’oppose pas à un accord de la gauche pour les législatives anticipées. L’ancien ministre de l’Agriculture de François Hollande aimerait néanmoins que le PS mène la campagne après les 13,86 % des voix obtenues par de la liste de Raphaël Glucksmann aux élections européennes.
Alors que les négociations autour d’un accord de gauche pour les législatives se poursuivent, les sénateurs socialistes estiment que le score réalisé par Raphaël Glucksman aux élections européennes doit placer le PS en première ligne par rapport à LFI. Auprès de Public Sénat, Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, assure que le principe d’un « rééquilibrage » dans l’attribution des circonscriptions a été acté par les autres formations.
Après l’annonce faite en loup solitaire par Éric Ciotti d’alliance entre LR et le RN, le monde politique français est sous le choc. A gauche, la nécessité de s’unir pour éviter une majorité absolue à l’extrême-droite se fait plus pressante. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, est venu au Sénat cet après-midi présenter l’avancement des négociations entre les partis de gauche visant à la constitution d’un « front populaire ». Il appelle à la « mise au placard » des « rancœurs » dans son camp.
Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».
A l’initiative d’une proposition de rassemblement de « toutes les forces politiques » contre l’antisémitisme, le premier secrétaire du Parti socialiste ne souhaite pas que le Rassemblement national s’y joigne après avoir conditionné sa participation.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, annonce qu’une résolution sur la participation du PS à la NUPES sera « discutée » au sein du Conseil national, ce samedi.
Le sénateur du Nord remporte le scrutin interne qui l’opposait à Eric Kerrouche par 38 voix contre 25. « Le score est quand même très net », réagit Patrick Kanner, qui entend porter « un groupe PS rassemblé ». L’élection montre aussi que le soutien d’Olivier Faure à Erik Kerrouche n’aura pas suffi pour changer la donne.
A gauche, au centre, à droite et à l’extrême droite, chacun organise son événement de rentrée avant une année chargée par les élections sénatoriales en septembre et les européennes en juin 2024. Tour d’horizon des programmes.
Pour les élections sénatoriales du 24 septembre, le Parti socialiste, Europe Ecologie-les Verts et le Parti communiste ont scellé des accords sans La France insoumise, peu représentée localement. D’après le politiste Rémi Lefebvre, ce scrutin aura peu de conséquences sur l’alliance de la Nupes, mais il représente une ressource institutionnelle et financière pour les partis.