Retour sur le premier débat des européennes, qui a opposé huit candidats pour le Parlement européen jeudi 14 mars. Interrogés par Public Sénat, plusieurs politologues et spécialistes de communication politique décryptent ce que cet évenement dit du début de la campagne électorale.
Petit-fils d’un militant communiste qui a combattu avec Missak Manouchian, le sénateur Pierre Ouzoulias estime que la panthéonisation de ce résistant fusillé par les Allemands scelle « la réconciliation » des Résistances communistes et gaullistes autour de « la vocation fortement universelle et universaliste de la France ».
Invité de la matinale de Public Sénat, le député du Nord et secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, est revenu sur le discours de politique générale prononcé hier par Gabriel Attal à l’Assemblée nationale. Le député estime que la vision de Gabriel Attal aura un impact sur le pouvoir d’achat des Français.
Pierre Laurent est du genre réservé. Aussi bien au Sénat qu’au Parti communiste, ce Parisien de naissance a pourtant occupé les plus hautes fonctions : vice-président du Sénat, secrétaire national du PCF.. Après onze ans à la Chambre haute, il s’apprête à rendre les clés, côté parti en revanche, il ne rendra jamais sa carte.
En présentant des candidats aux élections sénatoriales dans tous les départements, faute d’avoir trouvé un accord avec le PS, EELV et le PCF, LFI a mécaniquement fait perdre deux sièges au PCF, et un voire deux à EELV. « LFI punit la gauche de 10 sièges », lance le communiste Pierre Ouzoulias. « Ils tiennent LFI pour responsable. Il ne faut quand même pas renverser l’histoire », recadre la sénatrice EELV Raymonde Ponce Monge, qui pointe l’absence d’accord.
La droite et les centristes ont réussi à maintenir leur prédominance à la Chambre haute à l’issue des sénatoriales de ce dimanche 24 septembre. La gauche se renforce, tandis que le RN opère un retour timide, mais remarqué, au Palais du Luxembourg.
Les trois-quarts des sénateurs du groupe communiste étaient renouvelables ce dimanche 24 septembre. Les élus, qui craignaient perdre leur groupe à la Chambre haute, ont réussi à glaner quelques sièges supplémentaires.
Les élections sénatoriales du 24 septembre devraient se traduire par une certaine stabilité. Si la majorité sénatoriale ne devrait pas changer, le poids de chaque groupe sera à surveiller, tout comme les rapports de force entre LR et centristes, au sein de la gauche et entre alliés de la majorité présidentielle. Publicsenat.fr vous donne toutes les clefs pour comprendre le scrutin.
A gauche, au centre, à droite et à l’extrême droite, chacun organise son événement de rentrée avant une année chargée par les élections sénatoriales en septembre et les européennes en juin 2024. Tour d’horizon des programmes.
Pour les élections sénatoriales du 24 septembre, le Parti socialiste, Europe Ecologie-les Verts et le Parti communiste ont scellé des accords sans La France insoumise, peu représentée localement. D’après le politiste Rémi Lefebvre, ce scrutin aura peu de conséquences sur l’alliance de la Nupes, mais il représente une ressource institutionnelle et financière pour les partis.
Avec 11 sénateurs renouvelables sur 15, le groupe communiste du Sénat pourrait être en théorie menacé lors des sénatoriales du 24 septembre. Mais avec des sortants bien implantés et un accord national avec le PS, le Place du Colonel Fabien pourrait réussir à conserver son groupe. Sa présidente, Eliane Assassi, espère même le « renforcer ».