L’examen de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir n’a pas été inscrit à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Même situation pour le texte sur l’amélioration des soins palliatifs. Si la droite s’inquiétait d’un délai trop serré pour étudier ces questions sensibles avant le budget, la gauche dénonce, elle, « un prétexte de calendrier » pour repousser les débats.
Après l’annonce de la suspension de la réforme des retraites par Sébastien Lecornu, le Parti socialiste a indiqué ne pas censurer d’emblée le nouveau gouvernement. Président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner se réjouit de la « réponse très claire » obtenue sur cette revendication du PS, mais assure ne pas donner « un blanc-seing » à l’exécutif.
Il l’a finalement fait. Dans son discours de politique générale, Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à la prochaine élection présidentielle de 2027. De quoi satisfaire les socialistes, mais pas forcément le reste de la classe politique.
Depuis la tribune de l’Assemblée nationale, et face à un hémicycle divisé, Sébastien Lecornu a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale. Parmi les engagements de son nouveau gouvernement : la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle, un gage pour satisfaire les socialistes.
Le 7 octobre, le président d’Horizons, Edouard Philippe, avait appelé à la tenue d’une organisation d’une élection présidentielle anticipée après le vote du budget. Des propos qualifiés de « dangereux » par François Patriat, soutien d’Emmanuel Macron et président du groupe RDPI au Sénat. « Ça veut dire que demain, la fonction présidentielle sera à la merci de tous les mouvements populaires », regrette-t-il.
Sébastien Lecornu va prononcer ce mardi 14 octobre sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Les députés socialistes attendent du Premier ministre une suspension de la réforme des retraites pour ne pas le censurer. Invité de Public Sénat, François Patriat estime que le PS se livre en vérité à une « partie de poker menteur ».
Au lendemain de la nomination de son deuxième gouvernement, le Premier ministre Sébastien Lecornu a reçu ses nouveaux ministres à Matignon ce lundi 13 octobre. Une « seule mission » a été fixée par l’ex-ministre des Armées à son équipe : « Dépasser cette crise politique ».
Le Premier ministre Sébastien Lecornu prononcera sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale mardi 14 octobre, a indiqué la nouvelle porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, ce lundi.
Après la reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon par Emmanuel Macron, Les Républicains se sont déchirés sur la nature du soutien à apporter au Premier ministre. Si le parti a finalement voté en faveur d’un soutien sans participation, la séquence a fait apparaître des divisions entre députés et sénateurs et entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
L’annonce de la reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon suscite l’ire de la gauche qui évoque une « crise de régime ». Les Républicains doivent encore trancher sur leur soutien ou non au gouvernement.
Moins d’une semaine après sa démission, Sébastien Lecornu a été renommé à Matignon. Le chef de l’Etat avait reçu, dans la journée, les chefs de parti hors LFI et RN. L’Elysée assure donner « carte blanche » au Premier ministre.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député LR Philippe Juvin se dit favorable à la formation d’un gouvernement fondé sur de nouveaux principes et une ligne politique renouvelée.