La finaliste de la dernière élection présidentielle et présidente du groupe Rassemblement National à l’Assemblée nationale a annoncé sa présence à la panthéonisation « malgré les propos outrageants » tenus par le chef de l’Etat dans L’Humanité ce lundi 19 février qui avait indiqué que le Rassemblement National et Reconquête « seraient bien inspirés » de ne pas s’y rendre.
Pour le président du groupe socialiste au Senat, si le premier ministre a fait une déclaration d’amour au Sénat ce 31 janvier lors de sa déclaration de politique générale, c’est avant tout à la droite sénatoriale. « C’est logique, commente Patrick Kanner, il a besoin de la droite pour faire passer ses réformes injustes et conservatrice. Et le fait qu’il réponde à tous les groupes de droite, mais pas un mot pour les groupes de gauche ce n’est pas correcte. Je suis déçu. »
Suite à la nomination de Rachida Dati au gouvernement, la droite parisienne doit élire son, ou plutôt, sa nouvelle cheffe. En effet, la sénatrice Catherine Dumas est pressentie pour prendre les rênes du groupe “Changer Paris”, qui allie LR, centristes et indépendants de droite, au Conseil de Paris. Mais en coulisses, la nouvelle ministre de la Culture continue de dicter son tempo, de quoi agacer ses anciens camarades, qui ne veulent pas, pour autant, froisser cette figure populaire de l’opposition à Anne Hidalgo.
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 17 janvier, le premier secrétaire du Parti socialiste a réagi à la conférence de presse donnée par le président de la République mardi soir. Il a critiqué les positions affichées par Emmanuel Macron sur l’école, la santé et l’extrême droite.
Les Républicains refusent d’accuser le coup après le ralliement de Rachida Dati à Emmanuel Macron. Pour beaucoup, le départ d’une figure emblématique du parti ne bouscule pas les équilibres politiques nationaux. Pourtant, elle pourrait contraindre la droite parisienne à se repositionner d’ici les prochaines municipales.
Invité de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat ce mardi 16 janvier, le chef des sénateurs socialistes a jugé que l’organisation par le président de la République d’une conférence de presse ce mardi soir à 20h15 est une « forme d’autoritarisme », car il « s’impose dans les foyers ».
Une semaine après la nomination au poste de Premier ministre de Gabriel Attal et alors que le nouveau locataire de l’hôtel de Matignon devrait tenir dans les jours à venir sa déclaration de politique générale, c’est ce mardi 16 janvier que le président Emmanuel Macron a décidé d’organiser une conférence de presse. Et ce avant même que son nouveau Premier ministre ne fasse son discours de politique générale.
La mixité sociale à l’école est au cœur de la polémique suscitée par les propos de la nouvelle ministre de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra pour justifier la scolarisation de ses enfants dans le privé. Une proposition de loi sénatoriale du sénateur communiste Pierre Ouzoulias vise à demander aux établissements privés d’assurer un minimum de mixité sociale contre l’octroi de subventions publiques.
Invité de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat ce lundi 15 janvier, Sébastien Chenu, le vice-président du Rassemblement National dit ne « rien » attendre de la conférence de presse d’Emmanuel Macron programmée mardi soir. Il souhaite aussi que le Premier ministre Gabriel Attal se soumette à un vote de confiance après son discours de politique générale.
L’arrivée de Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy (2007-2009), au très convoité ministère de la Culture est la principale surprise de ce remaniement. Les Républicains, menacés de disparitions après une longue série d’échecs électoraux, perdent du même coup l’une de leurs principales figures.
Absent du débat sur la loi immigration qui a divisé le camp présidentiel, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal va désormais devoir porter ce projet de loi extrêmement clivant. Un chantier qui va « l’obliger à sortir de l’indistinction » politique, selon Floran Vadillo, président du think tank L’Hétairie et enseignant à Sciences Po.
Louis Le Pensec, ancien ministre de la mer, puis des Outre-mer de François Mitterrand est mort à 87 ans. C’est Olivier Faure le premier secrétaire du PS qui l’a annoncé ce mercredi.