Le gouvernement se trouve une nouvelle fois sous la menace d’une motion de censure du PS, et l’Assemblée nationale d’une dissolution, alors que les débats sur la taxation des hauts patrimoines s’enlisent dans l’hémicycle. Mais ce scénario semble difficilement envisageable après le 15 novembre, voire le 9, compte tenu du calendrier budgétaire.
Une mission d’information du Sénat s’est attelée à décortiquer les liens stratégiques ente l’Etat et les universités. Si les élus de tous bords politiques se sont accordés sur la nécessité d’établir un cap de pilotage clair, les pistes égrenées sur les frais d’inscription et la sélection à l’entrée en études supérieures ont conduit le PS à se retirer du rapport.
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
Interrogé par la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio (LR), inquiète de sa feuille de route « en matière de lutte contre l’immigration illégale », le nouveau ministre de l’Intérieur certifie être un « homme de fermeté et d’autorité ».
Mardi matin, députés et sénateurs se sont mis d’accord en commission mixte paritaire pour intégrer l’absence de consentement à la définition pénale du viol. Le texte doit maintenant être définitivement adopté par les deux chambres.
A l’approche des élections municipales de 2026, une enquête américaine révèle l’existence, en France, de près de 150 médias en ligne factices, soupçonnés d’être des outils d’influence russe. De quoi éveiller les inquiétudes à quelques mois du scrutin.
Invité du Grand Jury RTL Public Sénat et Le Figaro, le président du Sénat, Gérard Larcher, a indiqué que LR accorderait un sursis de deux mois aux membres de LR ayant rejoint le gouvernement. A l’issue des discussions budgétaires, le parti déterminera si le budget adopté est compatible avec les valeurs du parti.
L’examen de la proposition de loi sur le droit à l’aide à mourir n’a pas été inscrit à l’agenda du Sénat dans les prochaines semaines. Même situation pour le texte sur l’amélioration des soins palliatifs. Si la droite s’inquiétait d’un délai trop serré pour étudier ces questions sensibles avant le budget, la gauche dénonce, elle, « un prétexte de calendrier » pour repousser les débats.
Après l’annonce de la suspension de la réforme des retraites par Sébastien Lecornu, le Parti socialiste a indiqué ne pas censurer d’emblée le nouveau gouvernement. Président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner se réjouit de la « réponse très claire » obtenue sur cette revendication du PS, mais assure ne pas donner « un blanc-seing » à l’exécutif.
Il l’a finalement fait. Dans son discours de politique générale, Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à la prochaine élection présidentielle de 2027. De quoi satisfaire les socialistes, mais pas forcément le reste de la classe politique.
Depuis la tribune de l’Assemblée nationale, et face à un hémicycle divisé, Sébastien Lecornu a prononcé mardi 14 octobre son discours de politique générale. Parmi les engagements de son nouveau gouvernement : la suspension de la réforme des retraites jusqu’à l’élection présidentielle, un gage pour satisfaire les socialistes.
Le 7 octobre, le président d’Horizons, Edouard Philippe, avait appelé à la tenue d’une organisation d’une élection présidentielle anticipée après le vote du budget. Des propos qualifiés de « dangereux » par François Patriat, soutien d’Emmanuel Macron et président du groupe RDPI au Sénat. « Ça veut dire que demain, la fonction présidentielle sera à la merci de tous les mouvements populaires », regrette-t-il.