Le 23 juillet 1945 s’ouvre sur l’île de la Cité le procès de Philippe Pétain, chef de l’Etat déchu, responsable de la collaboration de la France de Vichy avec les nazis. Parmi les témoins figure Léon Blum, ancien leader de la SFIO, visage du Front populaire… et juif. Pendant 4 ans, il a défié le régime de Vichy et particulièrement le maréchal Pétain, qui voulait sa perte. Découvrez le duel qui a opposé l’homme des congés payés au chef du régime de Vichy dans le documentaire « Blum VS Pétain, duel sous l’occupation » diffusé sur Public Sénat.
Décalé plusieurs fois, le remaniement promis a finalement eu lieu. Gabriel Attal va prendre le portefeuille de Pap Ndiaye à l’Education nationale et Aurélien Rousseau celui de François Braun à la Santé. Aurore Bergé intègre le gouvernement, tandis que Marlène Schiappa le quitte. Au-delà de quelques autres « ajustements », l’architecture globale du gouvernement reste la même.
Alors que les rumeurs de remaniement semblent s’amplifier, Élisabeth Borne a accordé un entretien au Parisien le dimanche 9 juillet. L’occasion de défendre son bilan mais également de rappeler ses objectifs et sa loyauté. Entretien avec Christel Bertrand, consultante en stratégie de communication politique et communication de crise.
Le débat sur la responsabilité des parents des émeutiers s’est invité au Sénat lors de la séance de questions au gouvernement du mercredi 5 juillet. La sénatrice socialiste Laurence Rossignol a dénoncé la ligne gouvernementale et appelle plutôt à aider les mères des quartiers prioritaires. Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, a lui réaffirmé le devoir des parents envers leurs enfants.
Alors que les élections sénatoriales approchent et que la compétition est rude pour obtenir une investiture, la chambre Haute rendait hommage, ce 21 juin, à deux piliers du Sénat, Gérard Longuet et Jean-Pierre Sueur, ainsi qu’à la sénatrice Michelle Meunier.
Fin de partie pour les députés du LIOT qui ont finalement retiré jeudi 8 juin leur texte visant à abroger la réforme des retraites. Vidé de toute substance, le texte ne pouvait pas revenir sur l’âge de départ légal à 64 ans. L’opposition a fait entendre sa colère face au camp présidentiel à l’Assemblée nationale sans pour autant pouvoir faire changer les choses.
La réforme des retraites a beau avoir été adoptée mi-avril sans vote du Parlement, les oppositions tentent toujours d’abroger un texte qu’elles estiment injuste. Les élus du groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) ont mis sur la table une proposition de loi visant à faire revenir l’âge légal à 62 ans. Mais avant son éventuel examen le 8 juin, la majorité présidentielle est parvenue ce mercredi à supprimer sa principale mesure en commission. Est-il normal de vouloir débattre d'une loi récemment adoptée par le Parlement ?
Ce jeudi, Emmanuel Macron s’est rendu à Roubaix pour un hommage à trois policiers tués dans un accident de la route. Alors qu’ils transportaient une femme à l’hôpital, leur véhicule a été percuté par un chauffeur sous l’emprise de la drogue. Le président a dénoncé des « comportements irresponsables qui tuent » avant d’ajouter que tous ceux qui dans leur service s’occupent des Français et les protègent « méritent respect et considération. » Pour le journaliste Alexis Lacroix invité de l’émission Et maintenant ! il y a un risque « d’explosion des violences ».
Entrée en fonction le 16 mai 2022, Elisabeth Borne arrive au terme d’une année où, en tant que cheffe de la majorité, elle a dû composer avec un morcellement inédit des forces politiques à l’Assemblée nationale. La Première ministre peut se targuer d’avoir réussi à construire sur certains textes, relativement consensuels, des majorités de circonstance. Néanmoins, elle est sortie affaiblie de la séquence des retraites, qui a signé l’échec de sa stratégie législative au cas par cas.
Hausse des salaires des enseignants, plan pour le lycée professionnel ou encore plan vélo, quelques semaines seulement après la réforme des retraites adoptée dans la douleur au nom de l’équilibre des comptes, le gouvernement ressort le carnet de chèque pour éteindre la grogne sociale. Pour l’économiste Nicolas Baverez, la classe politique a abandonné toute idée de maitrise des comptes publics.