Les sénateurs ont adopté sans modification la proposition de loi qui prolonge pour deux ans l’utilisation élargie des titres restaurant, pour des produits non directement consommables. Le gouvernement s’engage à fournir des éléments d’une réforme pérenne dès cet été, à l’issue d’une concertation.
Le Sénat espère pouvoir débattre à partir du 15 janvier d’une proposition de loi qui maintient pour 2025 l’assouplissement des règles d’utilisation des tickets restaurants. Le parcours législatif de ce texte a été suspendu par la censure du gouvernement, et ne pourra reprendre qu’après la nomination d’un nouvel exécutif. D’ici là, la possibilité d’utiliser des titres-restaurant en supermarché pour acheter certains produits alimentaires s’arrêtera le 1er janvier.
La délégation sénatoriale aux outre-mer a reçu mercredi 11 décembre plusieurs représentants des acteurs de la grande distribution dans les territoires ultramarins afin d’échanger sur de possibles solutions contre la vie chère dans ces territoires. Ils réclament notamment la nécessité de baisser les frais d’acheminement des marchandises pour réduire les prix dans les supermarchés.
Dans l’attente d’un nouveau gouvernement, le Parlement ne peut pas pour le moment prolonger les règles souples dans l’utilisation des titres restaurants dans les supermarchés, instaurées en 2022. Un désaccord se dessine par ailleurs entre députés et sénateurs sur les modalités, ce qui nécessitera une commission mixte paritaire. Il pourrait donc être impossible pour les Français de payer certains articles alimentaires de consommation courante avec leurs tickets au 1er janvier.
Les sénateurs ont opéré une modification majeure au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Alors que le gouvernement voulait initialement geler l’ensemble des retraites au premier semestre 2025, ils ont décidé de préserver les retraites inférieures au Smic des mesures d’économie, reprenant les grandes lignes de ce que proposait Laurent Wauquiez.
Le discours du Premier ministre devant l’Assemblée nationale était très attendu, pour donner les grandes orientations de son nouveau gouvernement. Du pouvoir d’achat en passant par la Nouvelle-Calédonie, de l’écologie aux services publics, retrouvez les principales annonces de Michel Barnier.
Elle était pressentie pour le portefeuille de la Famille, Laurence Garnier est finalement nommée secrétaire d’Etat chargée de la Consommation. Un poste qui semble rassurer la famille centriste. « À ce poste, ses prises de position ont peu de chances d’influencer la conduite de ses missions », estime Hervé Marseille.
Au mois d’août, l’inflation est repassée sous la barre des 2%, une première depuis 2021. D’après l’INSEE, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,9% en un an. Les consommateurs verront-ils la différence ? Entretien avec Eric Heyer, économiste, directeur du département Analyse et Prévision à l’OFCE et enseignant à SciencesPo Paris.
Après le large succès du RN au scrutin de dimanche, retour sur les motivations des électeurs pour voter ou s'abstenir avec notre enquête IPSOS, réalisée pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale*.
Alors que l’inflation générale revient à des niveaux classiques, Dominique Schelcher, PDG du quatrième groupe de grande distribution en France alerte néanmoins sur le niveau des prix dans les rayons alimentaires. Il y a, selon lui, un « décalage » entre la situation macroéconomique et la « réalité de ce que vivent les Français ».
Le gouvernement a confirmé un rétablissement d’une fiscalité sur l’électricité, qui devrait renchérir les factures de près de 10 %. Des experts des questions énergétiques soulignent que l’accise sur l’électricité dépasse désormais celle du gaz.
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 17 janvier, le premier secrétaire du Parti socialiste a réagi à la conférence de presse donnée par le président de la République mardi soir. Il a critiqué les positions affichées par Emmanuel Macron sur l’école, la santé et l’extrême droite.