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La vague de chaleur actuelle pourrait le faire oublier, mais l’ouverture de la saison des sports d’hiver s’approche, une activité particulièrement énergivore, notamment à cause des remontées mécaniques. Le prix actuel de l’électricité va donc grever les finances des collectivités qui gèrent ces remontées mécaniques, et pourrait même mettre en péril l’ouverture de certaines stations. À la veille du 38ème congrès de l’Association nationale des élus de la montagne (Anem) à Pont-de-Salars (12), Dominique Faure, secrétaire d’Etat chargée de la Ruralité, assure « qu’il n’y aura pas de problèmes dans les stations de ski cet hiver » à ce niveau-là. « Nous sommes arrivés à obtenir des contrats à 180 euros le MWh, à ce prix-là, il n’y aura pas – à ma connaissance – de maires qui ne pourront pas ouvrir leur station de ski », a ajouté Dominique Faure, qui entend tout de même « prendre la mesure » du problème au congrès de Pont-de-Salars.
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La secrétaire d’Etat chargée de la Ruralité tient par ailleurs à souligner que « certaines stations de montagne ont déjà embarqué les énergies renouvelables », en citant notamment Serre Chevalier, qui a équipé ses remontées mécaniques de panneaux photovoltaïques, atteignant ainsi « 30 % de l’énergie dont ils ont besoin pour fonctionner. » Dominique Faure insiste : « Il faut encourager les investissements dans les énergies renouvelables, particulièrement à la montagne. »
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