Invité de la matinale de Public Sénat, la tête de liste PS/Place Publique accuse les eurodéputés Renaissance de « travailler avec des partis qui font des alliances avec l’extrême droite ». Il regrette par ailleurs l’organisation par France 2 d’un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. « Le service public, c’est le service du public. Ce n’est pas le service du gouvernement », dénonce le candidat.
A moins d’un mois du scrutin, la tête de liste PS/Place Publique met sur la table un programme de 338 mesures, qui assume une « avancée fédérale de la Construction européenne » pour porter une « Europe puissante », « écologique » et « sociale ». Il assure qu’il ne s’agit pas de « chercher des voix » chez les écologistes. Mais Raphaël Glucksmann entend bien être « à la tête » de « la redéfinition de la social-démocratie européenne ».
[SERIE] Le Parlement européen raconté par ses eurodéputés. Pour mieux comprendre le travail à Bruxelles et Strasbourg, la parole à ceux qui font vivre l’institution : les eurodéputés. Porte-parole de la liste PS/Place publique, Aurore Lalucq se réjouit d’avancées, comme « la taxation minimale des multinationales », lors du mandat qui se termine. Mais « quand on touche à certains intérêts » bancaires, cette proche de Raphaël Glucksmann constate que « vous êtes en frontal face au gouvernement français », qui freine.
Aujourd’hui troisième homme de la campagne, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique, a tendance à se rapprocher de la liste de la majorité présidentielle. Au point de la dépasser ? Au PS, on garde « la tête froide », mais on espère être la « surprise » du 9 juin. A Renaissance, on minimise la dynamique Glucksmann, qu’on renvoie aux divisions de la gauche.
Déposée par le groupe socialiste, la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites portant l’âge légal de départ à 64 ans, n’a pas convaincu la commission des affaires sociales du Sénat, qui l’a rejetée ce mercredi 3 avril. Le texte sera discuté en séance publique le 10 avril prochain.
Invité par le groupe socialiste ce mardi 2 avril au Sénat, le candidat PS-Place Publique, Raphaël Glucksmann, est revenu sur son début de campagne réussi, marqué par une dynamique sondagière en hausse et des sorties médiatiques remarquées. Objectif du député européen sortant ? « Amplifier et garder cette flamme », comme il le raconte au micro de Public Sénat.
La France sera-t-elle le deuxième pays européen après Chypre, à rejeter le CETA ? En tout cas, c’est bien le chemin qui se dessine, à quelques heures seulement du vote crucial qui va s’ouvrir ce jeudi 21 mars au Sénat. Entré en vigueur de manière provisoire en 2017, il est sujet à de nombreuses controverses, ses détracteurs dénonçant son non-respect des accords climatiques de Paris, la primauté qu’il accorde au droit commercial sur le droit environnemental (critiques de la gauche) ou encore les nombreuses dérogations attribuées à la filière agricole canadienne, faisant peser un risque, notamment sur le secteur bovin (critiques de droite).
A 82 jours des élections européennes, les porte-parole de la liste PS-Place Publique, menée par Raphaël Glucksmann, affichent leur ambition. Ils comptent « aller partout sur le territoire », explique l’eurodéputée sortante et candidate, Aurore Lalucq. L’équipe veut faire du meeting prévu ce week-end, à Toulouse, « une phase d’accélération de la campagne », avance Pierre Jouvet, numéro 2 du PS, en place éligible sur la liste.
Ce lundi 29 janvier, lors de ses vœux le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a confirmé la nomination du co-président de Place publique, Raphaël Glucksmann, comme tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes du 9 juin prochain.
Les sénateurs socialistes ont choisi le thème de la commission d’enquête dont ils seront à l’initiative. Rachid Temal a convaincu ses collègues d’ouvrir des travaux sur la façon dont la France se défend face aux risques d’influences et d’intrusions étrangères.
« On devrait changer le titre de ce projet de loi car il ne va rester plus rien de l’intégration », pointe la sénatrice PS Corinne Narassiguin. « On rentre en résistance » contre ce texte, lance Patrick Kanner, patron des sénateurs PS.
Les sénateurs PS se sont retrouvés à Saint-Ouen pour travailler leur « unité », après un scrutin interne qui a divisé le groupe en deux camps. L’occasion aussi d’accueillir les nouveaux élus et de les former à l’examen du budget.