La réforme de l’audiovisuel public ira-t-elle au bout de sa seconde lecture au Sénat ? La gauche sénatoriale, fermement opposée à cette proposition de loi soutenue par Rachida Dati, a multiplié les manœuvres parlementaires pour ralentir l'examen de ce texte jeudi. Un véritable supplice chinois pour la ministre de la Culture et la majorité sénatoriale de droite et du centre, alors que la session parlementaire est supposée s’arrêter vendredi soir.
Le Sénat examinera en seconde lecture, à partir de jeudi, la réforme de l’audiovisuel public, une proposition de loi issue des rangs centristes mais fermement défendue par la ministre de la Culture Rachida Dati. La gauche sénatoriale accuse la locataire de la rue de Valois de tenter un passage en force sur ce texte qui vise à rapprocher dans une même entité France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’audiovisuel (INA).
La réforme de l’audiovisuel public est de retour pour une seconde lecture au Sénat, trois jours après son rejet par l’Assemblée nationale. Ce jeudi 3 juillet, la majorité sénatoriale de centre-droit a procédé à quelques réajustements lors de l’examen en commission. Son dispositif phare – la mise en place d’une holding pour chapeauter les différentes sociétés – est maintenu et même renforcé.
Après son rejet par l’Assemblée nationale, l’examen de la proposition de loi sur l’audiovisuel public revient en seconde lecture au Sénat à partir du 10 juillet. La ministre de la Culture, qui a fait de cette réforme l’étendard de son action au gouvernement, devrait s’appuyer sur la Chambre haute, dominée par une majorité de centre-droit, pour imposer ses idées, contre une gauche farouchement opposée à ce texte.
L’examen de la réforme de l’audiovisuel public, issue des travaux du Sénat et qui prévoit la mise en place d’une holding pour chapeauter plusieurs rédactions, a été suspendue à l’Assemblée nationale au printemps dernier. Il pourrait reprendre avant la fin du mois de juin, poussé « par la volonté politique du ministère de la Culture et de Matignon », confie le sénateur LR Roger Karoutchi.
Adoptée en juin 2023 par le Sénat, la proposition de loi de Laurent Lafon qui prévoit la création d’une holding pour chapeauter les différentes entités de Radio France et France Télévisions pourraient voir, une fois de plus, son examen reporté à l’Assemblée nationale, après un incident opposant la ministre Rachida Dati et une fonctionnaire de l’Assemblée nationale. « Cette réforme est maudite », finit par croire le rapporteur du texte, Jean-Raymond Hugonet.
La réforme de l’audiovisuel public arrive en discussion à l’Assemblée nationale. Déposé par le sénateur centriste Laurent Lafon et voté au Sénat, le texte porté par Rachida Dati cristallise les tensions. Les syndicats ont annoncé une grève des salariés jusqu’à mardi.
Les jeunes de 15 à 18 ans pourront désormais utiliser l’application culturelle du gouvernement pour assister au son et lumière du célèbre parc vendéen, a fait savoir Rachida Dati, la ministre de la Culture, devant le Sénat. En revanche, le reste du parc du Puy du Fou, au même titre que l’ensemble des parcs à thème, ne peut être rendu éligible à ce dispositif.
Surfréquentation, locaux vétustes… Le musée le plus visité du monde a besoin de nouveaux travaux. Ce 28 janvier, le président de la République a donc annoncé le lancement du plan « Louvre : Nouvelle Renaissance. Un chantier qui devrait coûter entre 700 et 800 millions d’euros, largement financé par le musée lui-même, avec le soutien du ministère de la Culture.
L’écologiste Yannick Jadot annonce briguer la succession d’Anne Hidalgo dans la capitale en 2026. Le sénateur écologiste de Paris souhaite « bousculer le jeu à gauche » en rassemblant les différentes composantes de l’actuelle majorité derrière son nom, alors que trois autres candidatures sont déjà déclarées.
Dans le cadre de l’examen du budget, la majorité sénatoriale a voté une baisse de crédits de 80 millions d’euros pour l’audiovisuel public, qui touchera surtout France Télévisions et Radio France. Le fruit d’un compromis avec Rachida Dati, qui visait 100 millions d’euros d’économies. Selon la ministre de la Culture, ce coup de rabot est la conséquence « de l’accord qui a pu être obtenu avec d’autres formations politiques », autrement dit le PS.
Les modifications de dernière minute apportées par le gouvernement sur le budget de la culture ont semé le trouble parmi les sénateurs, qui ont néanmoins adopté les crédits proposés ce vendredi 17 janvier. Au cours des débats, les élus ont voté la création d’un fonds d’urgence, à destination du spectacle vivant et de la création artistique, ainsi qu’une baisse de 35 millions d’euros des crédits du Pass culture.