Après le meurtre d’une surveillante par un collégien de 14 ans à Nogent, Emmanuel Macron a remis l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans sur la table. Le ministre délégué chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, assure à cet égard que si un « consensus » européen ne se dégage pas, la France « montrera la voie » dans les prochains mois.
Ce lundi s’est ouvert le procès contre Meta. L’entreprise américaine est accusée de pratiques anticoncurrentielles au moment de son rachat d’Instagram et de WhatsApp. Si l’entreprise est jugée coupable, elle risque de devoir vendre ces deux applications.
De nombreuses personnalités politiques et organisations ont fait le choix ces derniers jours de quitter le réseau social X. Son propriétaire Elon Musk est un des fervents soutiens du nouveau président américain Donald Trump. Le fonctionnement de la plateforme a déjà été pointé du doigt par Bruxelles, qui le soupçonne notamment de répandre des fausses informations. En France, Sandrine Rousseau, Roland Lescure ou encore Guillaume Gontard ont déjà choisi d’arrêter d’alimenter leurs comptes.
Mark Zuckerberg a annoncé un bouleversement des règles de modération des contenus sur les réseaux sociaux du groupe Meta. Dans son communiqué, le patron de Facebook et Instagram vise directement les règlements européens sur les plateformes, qu’il accuse d’ « institutionnaliser la censure ».
Devant les ambassadeurs français réunis à l'Elysée ce lundi, Emmanuel Macron a étrillé le patron de X, l'accusant de soutenir « une nouvelle internationale réactionnaire ». Plusieurs dirigeants du Vieux Continent ont également haussé le ton, et accusé Elon Musk de colporter « mensonges et désinformation ». Pour Public Sénat, Thomas Huchon, journaliste et enseignant spécialisé dans l'étude des fake news et des théories complotistes, se penche sur le personnage sulfureux.
« Il a eu une idée un peu folle mais aussi une vision de dingue » disent ceux qui l’ont rencontré alors qu’il n’était qu’un jeune étudiant à Harvard, aux États-Unis. Un jeune étudiant qui crée Facebook au début des année 2000, un jeune ingénieur de talent, précurseur dans le monde des réseaux sociaux… Qui est vraiment Mark Zuckerberg le patron de Meta, regroupant Facebook, Instagram et WhatsApp ? Et comment les réseaux sociaux, encensés au début sont-ils devenus un sujet d’inquiétude ? Sont-ils un danger pour nos démocraties ? Les réalisateurs Julien Le Bot et Laurent Follea brossent un portrait contrasté dans « Mark Zuckerberg, l'empereur de Facebook », un documentaire à voir sur Public Sénat.
Plusieurs familles accusent le réseau social d’avoir participé à la dégradation de la santé mentale de leurs enfants, aboutissant au suicide de deux d’entre eux. Le rôle joué par l’algorithme de recommandation, qui aurait exposé les victimes à des contenus problématiques, et les règles de modération de la plateforme, sont pointés du doigt. Une situation qui fait largement écho aux alertes lancées en 2023 par la commission d’enquête du Sénat sur TikTok.
La société américaine qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp a annoncé, lundi 16 septembre, expulser le groupe Rossia Segodnia, dont fait partie Russia Today (RT), et plusieurs autres médias soutenus par Moscou. Objectif : limiter leurs activités d'ingérence sur les réseaux sociaux. Ces derniers jours, les autorités américaines avaient déjà mis en place certaines mesures contre ces organes de presse.
Rendu public ce jeudi 25 juillet, un rapport sénatorial préconise une mobilisation globale des pouvoirs publics, mais aussi de la société civile, pour lutter contre les « influences étrangères malveillantes ». Face à ce qu’ils qualifient de « néo-guerre froide », les sénateurs déroulent 47 préconisations.
Influenceurs, streameurs, vidéastes… De plus en plus de personnalités du web se mobilisent avant les élections législatives, simplement pour appeler à aller voter ou pour signifier leur opposition au Rassemblement national. Ces prises de parole sur les réseaux sociaux peuvent-elles avoir un véritable effet sur le scrutin ?
Le réseau social a officiellement autorisé la diffusion de contenus pornographiques et violents sur sa plateforme. Si certaines interdictions persistent, notamment l’interdiction de mise en valeur de « l’exploitation (sexuelle), les atteintes aux mineurs et les comportements obscènes », une telle permissivité pourrait venir percuter les lois française et européenne, qui ont récemment adopté plusieurs dispositions visant à protéger les plus jeunes utilisateurs de l’exposition à ces contenus. Tour d’horizon de ces dispositions.
Après la mise en place de l’état d’urgence, le gouvernement a ordonné à l’unique opérateur de Nouvelle-Calédonie le blocage de l’application mobile TikTok dans l’île. Envisagée au moment des émeutes urbaine de l’été 2023, une telle mesure n’avait encore jamais été mise en œuvre.