Dans son discours sur l’Europe à la Sorbonne, Emmanuel Macron a appelé à reprendre le contrôle sur les contenus en ligne et à protéger la jeunesse des contenus dangereux. Pour Olivia Tambou, maître de conférences, la clé d’une telle réglementation au niveau européen réside dans la vérification de l’âge. La sénatrice Catherine Morin-Desailly appelle à une réflexion plus globale sur les usages et la formation.
La France veut mettre « la pression » sur les plateformes numériques face aux potentielles campagnes de désinformation en ligne, pilotées par des puissances étrangères, et susceptibles de perturber la campagne électorale européenne. Ce mercredi 24 avril, Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé de l’Europe, a présenté la campagne de communication du gouvernement autour du scrutin du 9 juin, mais aussi les grandes lignes de la stratégie mise en place pour en garantir l’intégrité.
L’intelligence artificielle, qui est en train de révolutionner notre rapport et nos usages du numérique, est également devenue l’outil privilégié de la désinformation en ligne. Auditionnés par la commission d’enquête du Sénat sur les influences étrangères, les journalistes Thomas Huchon et Gérald Holubowicz balayent les champs d’application et les dérives de l’IA, une avancée technologique qui ne bouscule pas seulement notre cerveau, mais aussi nos systèmes démocratiques.
Auditionné par la commission des lois ce 27 février, Gérald Darmanin a communiqué aux sénateurs un état des lieux de la montée de l’antisémitisme en France. Dans un contexte de hausse globale des actes antireligieux, le ministre de l’Intérieur annonce une hausse de 284 % des actes antisémites entre 2022 et 2023.
Les membres du gouvernement et des cabinets ministériels doivent installer l'application française sur leurs téléphones et ordinateurs en remplacement de « toute autre messagerie instantanée » au plus tard ce vendredi 8 décembre, pour des raisons de cybersécurité.
Pour le spécialiste des réseaux sociaux Thomas Huchon, la vague de fausses informations qui s’est diffusée ces derniers jours sur X (Twitter) en rapport avec l’actualité dramatique au Proche-Orient est la conséquence des ajustements décidés par Elon Musk ces derniers mois. Ce journaliste d’investigation dénonce un engrenage qui facilite la mise en avant de contenus non vérifiés et manipulés.
Elon Musk signe la fin de l’aventure pour le petit oiseau bleu de Twitter, l’application ayant été rebaptisée « X » en début de semaine. Cette nouvelle transformation s’ajoute à toute une série de changements entrepris depuis le rachat de l’application par le milliardaire américain Elon Musk en 2022. Une décision qui, si elle paraît précipitée, s’inscrit avec cohérence dans une véritable stratégie globale selon Olivier Lascar, auteur du livre « Enquête sur Elon Musk, l’homme qui défie la science » (Éditions Leduc, Alisio, 2022).
Alors qu’Emmanuel Macron a évoqué, devant les maires reçus à l’Elysée, la possibilité de « couper les réseaux sociaux » en cas de crise, le sénateur Patrick Chaize a déposé, puis retiré un amendement permettant de supprimer certains contenus dans un délai très court. Sans viser l’adoption de l’amendement, l’objectif est de lancer la réflexion sur le sujet.
À l’occasion de l’examen du projet de loi de sécurisation de l’espace numérique, le sénateur Patrick Chaize a déposé un amendement pour obliger les plateformes à retirer les contenus « incitant manifestement à la violence », dans le cadre des émeutes de cette dernière semaine. Alors que le Président de la République envisage une « coupure » des réseaux sociaux dans ce cas de figure, le gouvernement se dit pour l’instant prêt à un travail sur une évolution législative.
Ce jeudi 29 juin le Parlement a définitivement adopté jeudi l'obligation pour les réseaux sociaux de vérifier l'âge de leurs utilisateurs et de recueillir le consentement des parents quand ils ont moins de 15 ans, par un vote final du Sénat.
Les deux assemblées parlementaires se sont entendues ce 25 mai sur une version commune d’une proposition de loi visant à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux et à mieux encadrer leur activité.
Une proposition de loi visant à lutter contre la haine en ligne arrive au Sénat. Elle entend mieux protéger les utilisateurs mineurs. Une « priorité » selon sa rapporteure Alexandra Borchio Fontimp, qui souhaite instaurer une majorité numérique à 15 ans.