Selon notre dernier sondage Odoxa, réalisé pour Mascaret, Public Sénat, la presse régionale et le Nouvel Obs, le RN serait en net recul (210-250 sièges), ne parvenant pas à obtenir la majorité absolue de 289 sièges. Derrière, le NFP recueillerait 140 à 180 sièges en légère baisse, devant la majorité, estimée entre 115 et 155 sièges.
Zoom sur la deuxième circonscription d’Eure-et-Loir, où un duel oppose le sortant Olivier Marleix, jusqu’alors président du groupe LR à l’Assemblée nationale et un candidat RN presque inconnu sur le territoire. L’ex-chef de file des députés LR est arrivé 13 points derrière le candidat RN, mais peut compter maintenant sur le retrait de la candidate socialiste. Un désistement qui semble embarrasser Olivier Marleix.
Invité de la matinale de Public Sénat, Éric Coquerel se félicite du fonctionnement de la stratégie de désistement. Réélu, il souhaite faire barrage au RN pour permettre au Nouveau Front Populaire de l’emporter, quitte à soutenir pour cela certains ténors du camp présidentiel.
Dans la 2e circonscription du Jura, un candidat RN s’est qualifié au second tour des élections législatives, récoltant 32,76% des suffrages. Problème ? En novembre 2023, il a été placé sous curatelle, le rendant théoriquement inéligible.
Proche d’une majorité absolue, mais sans garantie, après son score historique au premier tour des élections législatives, le RN se tourne vers la suite. Invité de la matinale de Public Sénat, Sébastien Chenu évoque les pistes possibles en cas de majorité relative pour le Rassemblement national et affirme pouvoir obtenir des soutiens au-delà de l’extrême-droite.
Le score historique du Rassemblement National au 1er tour des élections législatives (33,15%) fait grandement réagir les grands médias internationaux. Entre critiques non dissimulées à l’encontre du président de la République et inquiétude face à la montée inexorable de l’extrême-droite dans l’Hexagone, tous s’accordent à décrire un « séisme » politique, qui aura des répercussions en Europe et dans le monde.
En arrivant en tête du premier tour des élections législatives, le RN et ses alliés réalisent une performance historique, loin devant les résultats obtenus lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2022.
Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le parti d’extrême-droite a obtenu, dans 39 circonscriptions, des élus au soir même du 1er tour des élections législatives. Certains départements, à l’image de l’Aisne, plébiscitent ainsi très largement le RN.
Invité dans la matinale de Bonjour chez Vous, le politologue de la Fondation Jean-Jaurès souligne un « élargissement de la sociologie du vote RN ». Et ce, dans un contexte où l’intérêt des Français pour la campagne est « extrêmement haut », 80% d’entre eux se déclarant intéressés ou très intéressés par le scrutin, selon une étude de l’Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le CEVIPOF, l’Institut Montaigne, Radio France et France Télévisions.
A trois jours du premier tour des élections législatives, la gauche tend la main à la majorité sortante et à la droite républicaine pour s’engager en faveur d’un « désistement républicain » en cas de triangulaire dimanche soir. Un appel qui pour l’instant sonne dans le vide au sein de la majorité sortante.
A l’approche du premier tour des élections législatives, la question de la possibilité, pour les fonctionnaires, de désobéir au gouvernement devient de plus en plus pressante. Le syndicat de la magistrature a appelé à s’opposer à l’accession au pouvoir de l’extrême-droite. Une déclaration qui pose la question de savoir si les juges pourraient s’opposer à un gouvernement d’extrême-droite.
Un sondage Odoxa pour Le Nouvel Obs confirme la tripolarisation de la campagne électorale entre le Rassemblement national et le bloc de gauche, tandis que le camp macroniste accuse un très net retard. La forte participation attendue dès le premier tour fait également exploser le nombre potentiel de triangulaires.