Largement en tête dans les sondages, Le RN vient d’enregistrer le soutien de l’ancien patron de Frontex, Fabrice Leggeri qui figurera en troisième sur la liste de Jordan Bardella aux Européennes. Un pas de plus vers la stratégie de « normalisation » du RN. Une stratégie qui tranche avec d’autres formations du groupe Identité et démocratie (ID) dans lequel il siège à Bruxelles.
Sondage après sondage, l’écart entre la liste RN et le camp présidentiel semble résister à toute érosion. Public Sénat fait le point sur les dernières enquêtes d’opinion.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy est revenu sur la position de son parti par rapport au mouvement des agriculteurs alors que ces derniers entourent Paris et souhaitent bloquer le marché international de Rungis.
A peine nommé à Matignon, les macronistes sont tentés de faire de Gabriel Attal « un atout très important » pour contrer Jordan Bardella et le RN aux européennes. Chez les amis de Marine Le Pen, on assure ne pas y voir une menace. « Ils essaient de nous copier, avec un jeune, dynamique et populaire », raille le vice-président du RN, Sébastien Chenu.
Le dernier baromètre du Monde et de France Info sur l’image du RN montre que la perception change en faveur du parti sur « des indicateurs forts : crédibilité pour gouverner, et l’image, en tant que non danger pour la démocratie », note Gilles Ivaldi, chercheur au Cevipof. Une stratégie de normalisation menée par Marine Le Pen « avec Jordan Bardella, un duo très efficace », note le communicant Philippe Moreau Chevrolet.
Le spécialiste de l’extrême droite analyse l’attitude de Marine Le Pen et du Rassemblement national depuis l’attaque du Hamas contre Israël. Son soutien à l’Etat hébreu participe à la normalisation du RN, « en cours depuis que Marine Le Pen a pris les rênes du parti ».
La droite et les centristes ont réussi à maintenir leur prédominance à la Chambre haute à l’issue des sénatoriales de ce dimanche 24 septembre. La gauche se renforce, tandis que le RN opère un retour timide, mais remarqué, au Palais du Luxembourg.
Les élections sénatoriales du 24 septembre devraient se traduire par une certaine stabilité. Si la majorité sénatoriale ne devrait pas changer, le poids de chaque groupe sera à surveiller, tout comme les rapports de force entre LR et centristes, au sein de la gauche et entre alliés de la majorité présidentielle. Publicsenat.fr vous donne toutes les clefs pour comprendre le scrutin.
Plusieurs leaders d’opposition ont répondu au courrier que leur a adressé Emmanuel Macron, après les avoir rassemblé à Saint-Denis le 30 août dernier. La plupart, à droite comme à gauche, fustige une opération de communication et l’absence de propositions concrètes de la part du chef de l’Etat. L’hypothèse d’un élargissement des modalités de recours au référendum soulève également certaines inquiétudes.
Marine Le Pen entamera sa rentrée politique ce week-end, avec un déplacement à Hénin-Beaumont. Alors que les sondages lui accordent de plus en plus de crédibilité aux yeux des Français, elle devrait continuer de pondérer ses interventions, laissant Jordan Bardella, qui conduira la campagne des européennes, prendre encore un peu plus la lumière. Une manière aussi pour l’ex-candidate à la présidentielle de préparer 2027.
A gauche, au centre, à droite et à l’extrême droite, chacun organise son événement de rentrée avant une année chargée par les élections sénatoriales en septembre et les européennes en juin 2024. Tour d’horizon des programmes.