Rendu public ce jeudi 25 juillet, un rapport sénatorial préconise une mobilisation globale des pouvoirs publics, mais aussi de la société civile, pour lutter contre les « influences étrangères malveillantes ». Face à ce qu’ils qualifient de « néo-guerre froide », les sénateurs déroulent 47 préconisations.
Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.
Ce 25 juin, le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a publié une liste de 81 médias européens désormais bloqués sur le sol russe. La Russie évoque des « contre-mesures » après l’interdiction de plusieurs médias pro-Kremlin dans l’Union européenne.
La commission d’enquête sénatoriale sur les obligations climatiques de TotalEnergies a rendu ses 33 recommandations, après 6 mois de travail. Les sénateurs proposent notamment d’interdire les importations de gaz naturel liquéfié russe en France, ou encore de faire entrer l’État dans l’actionnariat du groupe.
Pour le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, auditionné au Sénat, la transformation des nouveaux modes de communication constitue un terreau fertile des ingérences provenant de l’étranger, décrivant une « nouvelle guerre hybride » à l’œuvre.
Auditionnée par la commission d’enquête sénatoriale sur les influences étrangères, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a alerté sur « un accroissement des tentatives d’ingérences dans les établissements du ministère ».
Avec les législatives anticipées, et des programmes politiques parfois préparés dans l’urgence, certains partis n’ont pas encore clarifié leur position sur les questions de défense. Tour d’horizon de ce que proposent les uns et les autres, au regard notamment de ce qui avait été défendu pendant la présidentielle et les élections européennes.
Invité à prononcer un discours devant l’Assemblée nationale, le président ukrainien a remercié la France pour son soutien, après l’annonce de l’envoi de Mirage. « Pour la paix juste, il faut plus », a tout de même souligné Volodymyr Zelensky, affirmant que la guerre en Ukraine « a désormais pour l’Europe la même signification existentielle » que la Seconde guerre mondiale.
L’Estonie, pays balte frontalier de la Russie est un une nation ultra numérique. Tout peut se faire en ligne, même le vote. Le problème, c’est que ce pays hyper connecté est aussi vulnérable aux cyberattaques et aux fake news russes. Mais dans cette nouvelle guerre hybride, l’Estonie a appris à se défendre. Vous souhaitez soutenir Trait d’Union ou en savoir plus ? Rendez-vous sur www.traitdunionpodcast.com
Ce 3 juin, les sénateurs ont définitivement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères, avant le vote final des députés qui doivent se prononcer ce mercredi. Le texte renforce la surveillance des influences étrangères et punit plus sévèrement les actes d’ingérences.
Le président américain Joe Biden a finalement autorisé l’Ukraine à recourir aux armes américaines pour frapper des cibles sur le sol russe. Une décision qui devrait permettre à Kiev de riposter aux frappes russes dans la région de Kharkiv, cible d’une offensive depuis plusieurs semaines. Pour le général Dominique Trinquand, il était « paradoxal de donner des armes à l’Ukraine sans lui permettre de les utiliser » sur le sol russe. Interview.
Etat balte frontalier de la Russie, l’Estonie a vu se multiplier, ces dernières années, les cas de guerre électronique et d’ingérence. Le pays d’1,4 million d’habitants est ainsi devenu l’un des leaders mondiaux en matière de cyber défense et de la lutte contre les fakenews. Une excellence cultivée depuis 2007. Reportage à Tallinn.