Avec les législatives anticipées, et des programmes politiques parfois préparés dans l’urgence, certains partis n’ont pas encore clarifié leur position sur les questions de défense. Tour d’horizon de ce que proposent les uns et les autres, au regard notamment de ce qui avait été défendu pendant la présidentielle et les élections européennes.
Invité à prononcer un discours devant l’Assemblée nationale, le président ukrainien a remercié la France pour son soutien, après l’annonce de l’envoi de Mirage. « Pour la paix juste, il faut plus », a tout de même souligné Volodymyr Zelensky, affirmant que la guerre en Ukraine « a désormais pour l’Europe la même signification existentielle » que la Seconde guerre mondiale.
L’Estonie, pays balte frontalier de la Russie est un une nation ultra numérique. Tout peut se faire en ligne, même le vote. Le problème, c’est que ce pays hyper connecté est aussi vulnérable aux cyberattaques et aux fake news russes. Mais dans cette nouvelle guerre hybride, l’Estonie a appris à se défendre. Vous souhaitez soutenir Trait d’Union ou en savoir plus ? Rendez-vous sur www.traitdunionpodcast.com
Ce 3 juin, les sénateurs ont définitivement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères, avant le vote final des députés qui doivent se prononcer ce mercredi. Le texte renforce la surveillance des influences étrangères et punit plus sévèrement les actes d’ingérences.
Le président américain Joe Biden a finalement autorisé l’Ukraine à recourir aux armes américaines pour frapper des cibles sur le sol russe. Une décision qui devrait permettre à Kiev de riposter aux frappes russes dans la région de Kharkiv, cible d’une offensive depuis plusieurs semaines. Pour le général Dominique Trinquand, il était « paradoxal de donner des armes à l’Ukraine sans lui permettre de les utiliser » sur le sol russe. Interview.
Etat balte frontalier de la Russie, l’Estonie a vu se multiplier, ces dernières années, les cas de guerre électronique et d’ingérence. Le pays d’1,4 million d’habitants est ainsi devenu l’un des leaders mondiaux en matière de cyber défense et de la lutte contre les fakenews. Une excellence cultivée depuis 2007. Reportage à Tallinn.
Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur les influences étrangères, le ministre de l’Europe a dénoncé une « brutalisation des relations internationales » depuis une dizaine d’années, notamment à l’initiative de la Russie, dont il a pointé les « moyens sans commune mesure », dans la propagation de fausses informations.
Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur les influences étrangères, le ministre de l’Intérieur et des Outremer a reconnu une coopération « difficile » et « inégale » avec les plateformes, se réjouissant cependant que la France ne soit « pas naïve » sur le sujet.
Auditionné dans le cadre de la commission d’enquête sur les obligations climatiques de TotalEnergies, l’ancien président de la République a été questionné sur la poursuite des activités du groupe en Russie. Pour François Hollande, l’Union européenne doit suspendre les livraisons de gaz naturel liquéfié russe, « quoi qu’il en coûte ».
Auditionné par la commission d’enquête sur les influences étrangères, le président de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, Didier Migaud, alerte sur un « enjeu de souveraineté », et réclame davantage de « moyens humains et informatiques », qu’il estime comme n’étant « absolument pas à la hauteur des enjeux ».
Le Sénat a largement adopté la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France. Le texte, débattu ce 22 mai, propose notamment la création d’un registre où devront s’inscrire les représentants d’intérêts étrangers. Il autorise aussi les services de renseignements à utiliser des algorithmes pour détecter les opérations d’ingérences, une disposition qui a suscité de fortes oppositions à gauche.
Auditionnés ce mardi 14 mai par la commission d’enquête sénatoriale sur les influences étrangères, les vérificateurs d’information (ou « fact-checkers ») ont présenté leurs méthodes visant à lutter contre la désinformation dans les médias. Objectif ? « Restaurer la confiance d envers les médias », alors que le dernier baromètre du CEVIPOF a révélé que seuls 28% des Français déclarent avoir « confiance » en eux, arrivant à la 18e position sur 20 organisations testées, ne devançant que les partis politiques (20%) et les réseaux sociaux (16%).