Alors que la guerre fait rage sur le front ukrainien, avec une intensification des combats près de Kharkiv, deuxième plus grande ville du pays, Kyiv a reconnu dans la nuit de dimanche à lundi, des « succès tactiques » de l’armée russe. Quelques heures plus tôt, le Kremlin avait annoncé le remplacement de Serguei Choigu, historique ministre de la Défense de Vladimir Poutine. Comment interpréter ces différents événements ? Analyse avec Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), spécialiste des questions internationales.
Deux ans et demi après la publication d’un rapport sénatorial sur les influences extra-européennes à l’université, la commission d’enquête sur les ingérences étrangères se penche de nouveau sur le sujet. Face à une menace de plus en plus diffuse et dans un contexte de forte autonomie des établissements, les recommandations des sénateurs peinent encore à s’appliquer.
Dans une interview accordée au journal britannique The Economist, le chef de l’État réaffirme son discours d’« ambiguïté stratégique » vis-à-vis de la Russie. Le président de la République continue donc d’envisager une intervention de troupes françaises, « si les Russes devaient aller percer les lignes de front » et « s’il y avait une demande ukrainienne », faute de quoi « nous n’aurons plus de sécurité en Europe ».
Patrick Pouyanné, le PDG du groupe TotalEnergies était auditionné ce lundi 29 avril au Sénat, par la commission d’enquête parlementaire sur les obligations climatiques du géant tricolore. Le dirigeant a notamment été interrogé sur les partenariats liés avec la Russie après l’annexion de la Crimée en 2014.
Depuis l'été dernier et l’échec de sa grande contre-offensive, l’armée ukrainienne est sur la défensive. Malgré le déblocage d’une aide américaine de 61 milliards de dollars, le commandant en chef des armées reconnaît une dégradation de la situation sur le front. Pour Public Sénat, le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, analyse une situation qui ne connaîtra d’issue qu’avec la « disparition de Vladimir Poutine ».
Aujourd’hui, prenons la direction du nord de l’Europe, pour aller en Finlande, pays de 5,5 millions d’habitants limitrophe de la Russie. Les deux Etats partagent 1340km de frontière. Évidemment depuis l’invasion massive de l’Ukraine, la Russie est devenue un voisin de plus en plus gênant pour la Finlande qui se prépare même à une attaque à tout moment. C’est ce dont on va parler avec mon collègue Jonathan Dupriez qui rentre justement d’un reportage à Helsinki pour Public Sénat. Vous souhaitez soutenir Trait d’Union ou en savoir plus ? Rendez-vous sur www.traitdunionpodcast.com
À une large majorité, les eurodéputés ont voté en faveur d’une résolution appelant à répondre avec plus de fermeté contre les ingérences étrangères. Le texte vise nommément plusieurs partis et élus, accusés d’entretenir des liens avec la Russie et la Chine.
Alexei Navalny, Boris Nemtsov, Evgueni Projine ou encore Serguei Skripal, depuis quinze ans, les empoisonnements, et autres assassinats politiques envers les opposants à Vladimir Poutine se multiplient. Sergueï Medvedev, auteur du livre “Une Guerre Made in Russia” et historien spécialiste de l’époque soviétique, a étudié en profondeur les méthodes du maître du Kremlin. Entretien
La France veut mettre « la pression » sur les plateformes numériques face aux potentielles campagnes de désinformation en ligne, pilotées par des puissances étrangères, et susceptibles de perturber la campagne électorale européenne. Ce mercredi 24 avril, Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé de l’Europe, a présenté la campagne de communication du gouvernement autour du scrutin du 9 juin, mais aussi les grandes lignes de la stratégie mise en place pour en garantir l’intégrité.
Auditionné par la commission d’enquête sur les obligations de TotalEnergies en matière climatique, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a ménagé la chèvre et le chou tout au long de son audition, dans la lignée des précédentes auditions de ses collègues du gouvernement, Bruno Le Maire et Christophe Béchu. Bousculé par plusieurs sénateurs de gauche sur les activités du groupe en Russie et en Afrique subsaharienne, le locataire du quai d’Orsay a estimé que ce n’était pas le rôle de la France d’intervenir dans les choix souverains des Etats étrangers, ainsi que des décisions d’investissement d’entreprises privées comme le géant français.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les sanctions économiques européennes n’interdisent pas l’importation de gaz russe dans l’UE. Une « faille stratégique », puisque l’industrie pétro-gazière contribue à financer l’invasion de l’Ukraine, dénoncent deux ONG auditionnées au Sénat dans le cadre de la commission d’enquête sur TotalEnergies.
Ce jeudi, la commission d’enquête sur TotalEnergies auditionnait le directeur général de la branche exploration-production du groupe. L’occasion pour les sénateurs d’interroger l’énergéticien sur sa présence polémique en Russie, ou encore sur son projet pétrolier en Ouganda qui continue à susciter des oppositions.