Ce jeudi, le Sénat a voté à l’unanimité une proposition de loi portée par la sénatrice Sonia de La Provôté (Union centriste) en faveur de la création d’un registre national des cancers. Le but est de faire le décompte exhaustif de l’ensemble des cas de cancers sur le territoire national afin de lutter au mieux contre ce fléau.
Ce lundi, débutent à l’Assemblée nationale, les débats autour de la proposition de loi du député Frédéric Valletoux concernant l’accès au soin et l’installation des médecins sur les territoires sous-dotés. Le député socialiste Guillaume Garot propose d’obliger les nouveaux médecins à s’installer dans des zones blanches. Une mesure soutenue par la NUPES, qui divise aussi le Sénat.
Alors que le gouvernement doit annoncer une nouvelle étape de sa stratégie nationale pour l’autisme, trois sénateurs publient 12 recommandations pour une meilleure prise en charge de toutes les personnes atteintes de troubles du neuro-développement (TND), tels que l’autisme, l’hyperactivité ou encore la dyslexie.
La Première ministre a annoncé ce jeudi vouloir consacrer plus de 5 milliards d’euros sur l’ensemble du quinquennat à l’ouverture de places supplémentaires en crèche. Du côté du Sénat, les élus saluent le discours volontariste d’Elisabeth Borne tout en questionnant sa faisabilité au regard des pénuries de personnels et des charges qui incombent déjà aux collectivités.
Auditionné par la commission d’enquête sur les pénuries de médicaments, Alain Fischer a pointé les prix très élevés pratiqués par l’industrie pharmaceutique sur les médicaments innovants. Le professeur de médecine au Collège de France est formel : les prix pratiqués sont « intenables » et pas justifiés par la situation financière des entreprises, et sans remise à plat, le secteur « va dans le mur. »
Auditionnée pour la deuxième fois par les sénateurs de la commission d’enquête sur les pénuries de médicament, Audrey Derveloy la présidente de Sanofi France accompagnée de Philippe Charreau, directeur des Affaires Industrielles, a répondu aux sénateurs sur la stratégie de l’entreprise. Les deux dirigeants ont justifié la suppression de 135 postes sur les sites d’Aramon et de Sisteron et l’arrêt de la production en France de 13 principes actifs de médicaments.
Le sénateur Bernard Jomier a interpellé le ministre de la Santé François Braun lors de la séance de questions au gouvernement du mercredi 31 mai, suite à la tribune de 16 sociétés savantes dans Le Monde contre l’IHU et le professeur Didier Raoult. Il dénonce l’inaction du gouvernement et de l'université Aix Marseille après les 30 000 essais thérapeutiques “sauvages” menés par l’IHU pendant de la pandémie de Covid-19 dénoncés par ses opposants.
Alors que la dématérialisation de la carte Vitale est en voie de généralisation, Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, souhaite fusionner cette dernière avec la carte nationale d’identité pour limiter le risque de fraudes aux prestations sociales. Mais ce dispositif, qui n’est pas sans faire écho à certaines propositions de la majorité sénatoriale de droite et du centre, pourrait se heurter à un certain nombre de difficultés techniques.
Roland Lescure, le ministre délégué chargé de l’Industrie, était auditionné par la commission d’enquête sur les pénuries de médicaments, ce jeudi 25 mai au Sénat. Devant les élus, il a reconnu que la France, très attractive en matière de recherche et développement, avait davantage de difficultés à convaincre les industriels à installer leur production sur le territoire national.
Des représentants des principaux cabinets de conseil du domaine de la santé étaient auditionnés par la commission d’enquête sur les pénuries de médicaments, ce mercredi au Sénat. Ils affirment ne jamais avoir conseillé à des grands groupes industriels de délocaliser leurs activités pour des raisons de coûts, et ont soulevé des questions sur les prix des médicaments les plus matures.
Le gouvernement lancera à la rentrée prochaine une importante campagne de sensibilisation autour des violences faites aux enfants. Invitée de Public Sénat, Charlotte Caubel, la secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de l'Enfance, dénonce « une forme d’omerta » sur ces questions, et insiste sur la nécessité de mettre fin au silence pour mieux apprendre à décrypter « les signaux faibles ».
Les principaux syndicats des infirmiers et infirmières de l’éducation nationale se sont réunis, ce 23 mai en début d’après-midi devant le Sénat pour réclamer de meilleures conditions de travail. Face à une baisse d’attractivité de la profession, les infirmiers et infirmières scolaires réclament des créations massives de postes.