Visé par une plainte pour des pratiques trompeuses de traitement de son eau, le directeur du groupe Alma (Cristaline, St-Yorre, Vichy…) était auditionné au Sénat. Devant des sénateurs parfois perplexes, Luc Baeyens a nié toute pratique illégale…avant de revenir sur certaines de ses affirmations.
Le rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur le scandale des eaux en bouteille précise ce 5 février que les auditions les plus politiques auront lieu « vers la fin », « autour du mois de mars ».
La sénatrice de Paris a interrogé le gouvernement ce 5 février, au lendemain des révélations du Monde et de Radio France sur le scandale des eaux minérales Nestlé Waters. Documents à l’appui, l’enquête affirme que l’Élysée et Matignon ont laissé le géant commercialiser des eaux non conformes à la réglementation et à risque pour la santé.
Une nouvelle enquête du Monde et de Radio France révèle le niveau d’implication de l’Etat dans le scandale des eaux minérales en bouteille. Un mail atteste notamment d’échanges entre Nestlé Waters et Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Élysée. Alexandre Ouizille, rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur le sujet, entend bien l’auditionner.
Chargée de faire la lumière sur les affaires de traitement illégal d’eaux minérales naturelles, notamment par le groupe Nestlé, la commission d’enquête sénatoriale sur les pratiques des industriels de l’eau en bouteille a entendu l’Anses. Une audition clé, car plusieurs rapports de l’agence sanitaire sont au cœur du scandale.
Dans le cadre de l’examen du budget, les sénateurs ont adopté un amendement supprimant le taux réduit de TVA dont bénéficient les eaux en bouteille plastique, tout en rappelant le scandale des eaux minérales traitées illégalement et les conséquences environnementales de l’usage du plastique. La mesure pourrait rapporter entre 150 et 300 millions d’euros.
Une commission d’enquête pour faire la lumière sur le scandale des eaux en bouteille, c’est ce que souhaite le groupe socialiste au Sénat qui va déposer une proposition de résolution visant à créer cette commission d’enquête.
A la suite de la polémique sur le non-respect de la réglementation des eaux en bouteille en janvier dernier, les sénateurs avaient lancé une mission d’information. Ils remettent leurs conclusions ce mercredi 16 octobre. Si le géant Nestlé est particulièrement visé pour sa lenteur de mise en conformité, les élus mettent aussi en lumière le manque de clarté de la position des autorités publiques et demandent plus de transparence aux industriels comme à l’Etat.
Après les révélations de presse sur le non-respect de la réglementation sur les eaux en bouteille, concernant un tiers des marques françaises, dont celle du géant Nestlé, puis de nouvelles informations sur la qualité sanitaire des eaux vendues par la multinationale suisse, le Sénat lance une mission « flash » sur « le déroulement des faits » et « voir ce qui n’a pas fonctionné ». La sénatrice écologiste Antoinette Guhl pointe un « problème de transparence et de finalité de l’action publique ».
Après des révélations en janvier sur la qualité de l’eau en bouteille, Le Monde et Radio France rapportent de nouvelles révélations sur la contamination de l’eau en bouteille vendue par le groupe Nestlé. Alors que l’Anses préconise un plan de « surveillance renforcée », les sénateurs fustigent l’attitude du gouvernement et demandent une commission d’enquête.