Saisi par plusieurs ONG, le Conseil d’Etat doit se pencher vendredi sur la pratique des « contrôles au faciès ». Les associations demandent au juge administratif d’ordonner à l’Etat de prendre une série de mesures telle que la modification du Code de procédure pénale pour interdire la discrimination dans les contrôles d’identité. Un débat de longue date au Sénat et dans le débat public.
Sécurité (60)
A quelques jours du début de la coupe du monde de rugby, Gérald Darmanin et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra ont détaillé devant la presse le dispositif de sécurité. 5 200 policiers et gendarmes seront mobilisés les jours de match, billets dématérialisés, contrôles plus fluides mais pas de vidéoprotection par algorithmes, un dispositif prévu par la loi Jeux Olympiques adoptée cette année.
Les syndicats de police ont-ils trop de pouvoir ?
Une partie de la classe politique voit à travers les propos tenus par le directeur général de la police nationale, sur la mise en détention provisoire de policiers, le lobbying de certains syndicats. Retour sur la montée en puissance progressive des organisations représentatives des forces de l’ordre, fortes d’un taux de syndiqués record au sein de la fonction publique.
À travers les propos de Frédéric Veaux, « l’administration policière s’érige en 4e pouvoir »
Le soutien apporté par le directeur général de la police nationale (DGPN) à un policier incarcéré a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique. Pour certains, les propos de ce haut-fonctionnaire portent directement atteinte à la séparation des pouvoirs. Emmanuel Macron a lui rappelé que « nul, en République, n’est au-dessus de la loi ».
Sécurité des Jeux Olympiques 2024 : un rapport de la Cour des comptes confirme les craintes du Sénat
Dans un rapport publié le 20 juillet, la Cour des comptes confirme les inquiétudes du Sénat sur la sécurité des Jeux Olympiques de Paris 2024. Pour pallier la pénurie d’agents de sécurité privée, l’Etat pourrait mobiliser l’armée, ainsi que les policiers et gendarmes réservistes.
Sécurité, immigration : le tournant identitaire de LR embarrasse la majorité sénatoriale
Depuis une semaine, les cadres des Républicains ont redoublé de propositions musclées afin d’apporter une réponse aux émeutes qui ont fait suite à la mort du jeune Nahel, quitte à faire le lien entre insécurité et immigration. Au sein de la majorité sénatoriale de la droite et du centre, ces prises de position pourraient fragiliser un accord sur le prochain texte immigration.
Suppression des allocations familiales : qu’a donné le précédent de l’absentéisme scolaire ?
Face à l’embrasement des quartiers populaires de ces derniers jours, la droite remet sur la table sa proposition de suspension de certaines aides sociales pour les familles de mineurs délinquants. Une mesure qui avait été appliquée entre 2010 et 2013 à la suite d’une loi d’Éric Ciotti qui proposait de suspendre les allocations familiales pour lutter contre l’absentéisme scolaire.
Profil sociologique des émeutiers, réseaux sociaux, formation des policiers, enquêtes, refus d’obtempérer… Devant la commission des lois du Sénat, Gérald Darmanin a dressé le bilan du maintien de l’ordre après plusieurs jours d’émeutes.
Violences après la mort de Nahel : entre Macron et les banlieues, un rendez-vous manqué
Après trois nuits de violences urbaines dans plusieurs villes de France déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer, les appels à l’apaisement et le dispositif de sécurité restent sans effets. Au-delà de sa réponse sécuritaire, l’exécutif est attendu sur la politique de la ville et la cohésion sociale, un angle mort de son précédent quinquennat pour les sénateurs.
Violences après la mort de Nahel : faut-il décréter l’état d’urgence comme le demande LR ?
Après deux nuits de violences urbaines dans plusieurs villes de France déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un refus d’obtempérer, Les Républicains demandent le déclenchement de l’Etat d’urgence. Quelles sont les implications de ce régime d’exception ?
Refus d’obtempérer : la porte-parole de la police nationale annonce 138 tirs en 2022
Suite à la mort du jeune Nahel à Nanterre lors d’un refus d’obtempérer mardi, sur le plateau de Public Sénat, la porte-parole de la police nationale a apporté les derniers chiffres de l’usage des armes des policiers lors de ces situations. Elle annonce 138 tirs sur des véhicules en mouvement en 2022 contre 157 en 2021.
Mort de Nahel : « Il ne peut pas y avoir de récupération politique », rappelle Gérald Darmanin
Interpellé aux questions d’actualité par le sénateur écologiste, Thomas Dossus, sur les conditions qui ont conduit à la mort du jeune Nahel pour un refus d’obtempérer, Gérald Darmanin a refusé de faire le lien entre ce drame et la législation actuelle.