Le sénateur Les Républicains, Olivier Paccaud a rendu son rapport sur les carences dans le remplacement des enseignants. Il envisage une optimisation de l’organisation du remplacement tout en se disant conscient des difficultés au vu du contexte budgétaire actuel.
Le Sénat a dit non, par 188 voix contre 129, ce jeudi 12 juin, à l'instauration de la taxe « Zucman », un impôt plancher sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros. La mesure, plébiscitée par la gauche, s’est heurtée au blocage de la droite et d’une très large partie des centristes.
Auditionné par la commission des affaires sociales, l’ancien député Les Républicains, Jean Leonetti s’est dit opposé à la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir, adoptée le 27 mai dernier à l’Assemblée nationale. Il redoute le manque de « garde-fous » et la difficulté de définir le « pronostic vital engagé à court terme ».
Plusieurs associations, soutenues par des sénateurs de gauche, se sont données rendez-vous ce jeudi 12 juin devant le Palais du Luxembourg. À quelques heures de l’examen d’un texte sur l’instauration d’une taxe ciblant les ultra-riches, ils entendent mettre la pression sur la droite et les centristes, opposés à cette mesure.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) a rendu son rapport sur les protéines alimentaires. Les députés et sénateurs prônent une meilleure communication sur l’impact environnemental de l’alimentation tout en recommandant le développement de nouvelles protéines comme les insectes ou les algues.
Une minute de silence a été observée au Sénat en hommage à l’assistante d’éducation poignardée à mort hier, dans un collège de Nogent (Haute-Marne), par un élève de 14 ans. Le président du Sénat a également rendu hommage aux deux pompiers décédés dans un incendie à Laon (Aisne).
Auditionné par le Sénat, ce mercredi 11 juin, Joshua Zarka l’ambassadeur d’Israël devant le Sénat a estimé que la reconnaissance annoncée de l’Etat palestinien par la France pourrait avoir un impact sur la sécurité d’Israël. Il a par ailleurs vivement réfuté les accusations de « génocide », sans contester pour autant le chiffre de 50 000 morts, régulièrement cité côté palestinien.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
Hier, le Parlement a voté la suppression du vote « par correspondance » des détenus pour certaines élections. Pour la sénatrice à l’initiative du texte, Laure Darcos, cela permet de venir combler une « situation aberrante » qui contribue à une distorsion électorale dans certaines municipalités.
Après son adoption à l’unanimité à l’Assemblée nationale le 6 mars dernier, la proposition de loi, qui vise à prévenir le développement des vignes non cultivées, vient d’être également adoptée à l’unanimité au Sénat. Le texte prévoit une nouvelle amende pour lutter efficacement contre les vignes en friches qui facilitent le développement de la flavescence dorée, une maladie grave de la plante.
Interrogée par Public Sénat, après les questions d’actualité au gouvernement, la ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz, s’est indignée de la réaction de certains sites pornographiques devant la vérification de l’âge.