L’examen du projet de loi de finances, interrompu par la censure du gouvernement de Michel Barnier en décembre, va finalement reprendre au Sénat à partir du 15 janvier, là où il s’était arrêté. Le nouvel exécutif devrait proposer ses modifications au fil du parcours législatif. Néanmoins, le maintien à l’ordre du jour d’un texte porté par un gouvernement qui a été renversé interroge sur la clarté du message politique ainsi envoyé.
A quelques jours de la déclaration de politique générale le 14 janvier, le ministère de l’économie et des finances organise des consultations avec les différents groupes parlementaires représentés au Parlement. Malgré cela, les compromis sur le budget et les équilibres financiers devraient être difficiles à trouver.
Le nouveau ministre des Transports, Philippe Tabarot, est toujours favorable à l’idée de limiter le droit de grève. Rapporteur d’une proposition de loi sur le sujet lorsqu’il était sénateur, Philippe Tabarot défend toujours le projet même s’il n’en fait pas encore sa priorité.
[2/2] Ils portent le nom de brasseries huppées et n’ont aucune existence officielle. Le Sénat compte plusieurs clubs informels, qui sont autant de lieux d’influence et d’entraide, entre sénateurs, essentiellement LR. Leur influence est réelle. Plusieurs de ses membres occupent aujourd’hui les postes les plus importants de la Haute assemblée. Suite et fin de l’enquête de publicsenat.fr sur les dessous des clubs et autres réseaux invisibles qui animent, en toile de fond, le Sénat.
[1/2] Ils portent le nom de brasseries huppées et n’ont aucune existence officielle. Le Sénat compte plusieurs clubs informels, qui sont autant de lieux d’influence et d’entraide, entre sénateurs, essentiellement LR. Leur influence est réelle. Plusieurs de ses membres occupent aujourd’hui les postes les plus importants de la Haute assemblée. Publicsenat.fr vous raconte les dessous des clubs et autres réseaux invisibles qui animent, en toile de fond, le Sénat.
Série. L’année 2024 s’achève, l’occasion de revenir sur les travaux législatifs marquants du Sénat. En avril dernier, une commission d’enquête était lancée sur la financiarisation du football, après le rachat de parts de la Ligue par un fonds d’investissement luxembourgeois. Six mois d’auditions et un contrôle dans les locaux de la ligue plus tard, les sénateurs ont livré leurs découvertes le 30 octobre dernier dans un rapport cinglant.
Alors que François Bayrou vient d’annoncer la composition de son gouvernement, l’exécutif peut enfin se mettre au travail, estiment les représentants du bloc central au Sénat. Pour cela, il faudra composer avec le Parti Socialiste tout en ménageant LR qui conditionne encore son soutien au gouvernement. Une tâche périlleuse.
Après l’annonce de la composition du gouvernement de François Bayrou, la gauche ne se fait pas d’illusion sur la possibilité de trouver des compromis avec cette nouvelle équipe. Au Sénat, la gauche y voit la répétition des erreurs de Michel Barnier et promet une censure rapide pour un gouvernement dépendant du RN.
Série. Retour sur les temps forts parlementaires de 2024 au Sénat. En mars dernier, le rapporteur général de la commission des finances du Sénat se rendait au ministère de l’Economie pour enquêter sur la dégradation du déficit de la France. C’est le point de départ d’une des missions d’information les plus marquantes de cette année 2024. Retour en six dates sur ces travaux, ponctués d’auditions musclées.
Les places en crèche sont-elles un levier décisif pour relancer la natalité ? C’est en tout cas parce qu’ils avaient essuyé des refus pour chacun de leurs deux enfants qu’une jeune maman et son conjoint ont renoncé à avoir un troisième enfant. En cause : le coût très élevé d’une garde effectuée par une assistante maternelle. Sur le plateau de l’émission Dialogue Citoyen, la jeune mère demande aussi aux sénateurs que la transparence des critères d’attribution des places devienne obligatoire.
Le Sénat espère pouvoir débattre à partir du 15 janvier d’une proposition de loi qui maintient pour 2025 l’assouplissement des règles d’utilisation des tickets restaurants. Le parcours législatif de ce texte a été suspendu par la censure du gouvernement, et ne pourra reprendre qu’après la nomination d’un nouvel exécutif. D’ici là, la possibilité d’utiliser des titres-restaurant en supermarché pour acheter certains produits alimentaires s’arrêtera le 1er janvier.
Avant l’examen du projet de loi spéciale au Palais du Luxembourg, les sénateurs ont observé une minute de silence en solidarité avec les Mahorais. « Au nom du Sénat, je tiens à exprimer notre soutien à nos compatriotes et à les assurer de notre mobilisation à leur côté pour les aider à surmonter cette terrible épreuve », a déclaré Gérard Larcher.