Matignon joue la carte de l’apaisement alors que les rumeurs sur des augmentations d’impôts dans le futur projet de loi de finances 2025 vont bon train. Au Sénat, certains membres de la commission des finances, notamment les socialistes et les centristes, étudient les marges de manœuvres possibles du côté des recettes fiscales. Ils feront leurs propositions cet automne, au moment des discussions budgétaires. Du côté de la droite, où les hausses d’impôts constituent une ligne rouge, certains élus ont commencé à nuancer leur discours.
Si la fréquentation des Centres des monuments nationaux (CMC) a atteint son record de fréquentation en 2023 avec plus de 11,6 millions de visiteurs, son budget est en constante augmentation. Les dépenses de l'établissement public ont plus que doublé en l’espace de dix ans. Face à cette impasse, un rapport sénatorial formule plusieurs recommandations visant à protéger son modèle économique.
Reçus par Michel Barnier, les responsables communistes ont rappelé au nouveau Premier ministre leurs lignes rouges, alors que la majorité des membres du Nouveau Front populaire annonce déjà vouloir censurer le futur gouvernement. Interrogée par Public Sénat, Cécile Cukierman, présidente du groupe communiste au Sénat, reconnaît néanmoins des « diagnostics partagés » avec le nouveau locataire de Matignon sur la situation du pays.
Maryse Carrère, présidente du petit groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) au Sénat, a été reçue par le Premier ministre Michel Barnier mardi 17 septembre. À cette occasion, le nouveau locataire de Matignon se serait montré particulièrement attentif aux problématiques liées à la décentralisation. Il aurait également manifesté sa volonté de conserver un ministère dédié à la ruralité.
Avec le soutien de la droite à Michel Barnier, le groupe LR va se retrouver dans la majorité gouvernementale. De quoi tendre les débats face au « front des groupes de gauche » ? Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS, promet déjà une opposition musclée contre le « couple Barnier /Macron ». Il a demandé à ses troupes de « se préparer à une ambiance différente ». Mais pour le sénateur LR Max Brisson, « le Sénat restera le Sénat. Les clivages politiques ne sont pas du tout comparables à ce qu’ils sont à l’Assemblée ».
Petite révolution au Palais de Marie de Médicis, la majorité sénatoriale LR, jusqu’ici dans l’opposition, se retrouve dans la majorité de Michel Barnier. « Le poids politique des sénateurs est évidemment renforcé », souligne le constitutionnaliste Benjamin Morel. Mais il ne faut pas oublier que « c’est toujours l’Assemblée qui a le dernier mot », rappelle le politologue Olivier Rouquan. De quoi tempérer l’idée d’un Sénat qui gagne en influence.
En marge d’un contrôle effectué jeudi matin, « sur pièces et sur place » au siège de la ligue de football professionnel (LFP), la commission d’enquête du Sénat sur la financiarisation du foot a livré un premier point d’étape sur ses travaux. Les élus s’étonnent notamment du décalage entre la situation financière des clubs et les importantes dépenses de fonctionnement engagées par la LFP.
Le rapporteur de la commission d’enquête ouverte par le Sénat sur la financiarisation du football français s’est rendu ce jeudi matin au siège de la Ligue de football professionnel (LFP) et de sa filiale commerciale LFP Media. La Chambre haute s’interroge notamment sur les conditions d’attribution des droits TV du championnat, dans un contexte de fortes difficultés financières pour le foot français.
Le rapporteur de la commission d’enquête ouverte par le Sénat sur la financiarisation du football français se rend au siège de la Ligue de football professionnel et de sa filiale commerciale LFP Media ce jeudi, pour interroger leurs dirigeants et obtenir la communication de documents liés à l’attribution des droits TV du championnat.
La mise en place d’un scrutin proportionnel pour les législatives fait partie des pistes de réforme envisagées par le nouveau Premier ministre Michel Barnier. Si de nombreuses formations politiques réclament sa mise en place, les modalités d’application font débat car ce mode de scrutin, réputé plus juste à l’égard des petits partis, présente aussi un risque d’instabilité parlementaire.
La mission d’information sur la périnatalité a rendu ce mercredi 11 septembre son rapport, après six mois de travaux et de nombreuses auditions. Les sénatrices à sa tête espèrent ainsi être moteur d'une « ambition politique forte. »
Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, est l’hypothèse la plus sérieuse à la Haute assemblée. « On lui a fait une proposition pour un ministère régalien », à l’intérieur ou la justice, confie un sénateur LR. Mais d’autres noms, qui ont plus ou moins la cote, circulent aussi…