Dimanche, la flamme olympique passera près des lieux emblématiques de la capitale, dont le Sénat. L’Assemblée nationale devait en faire partie, mais les élections législatives ont bouleversé les plans préétablis.
Alors que le Nouveau Front populaire est toujours en quête d’une figure consensuelle pour Matignon, les sénateurs de gauche souhaitent peser davantage dans les négociations. L’enjeu est de taille, surtout pour les parlementaires socialistes, qui dépasseraient alors numériquement, et de loin, leurs collègues de La France insoumise.
Devant une Assemblée nationale potentiellement paralysée par le tripartisme, le Sénat s’affirme comme un pôle de stabilité parlementaire, même s’il ne peut, à lui seul, conduire le processus législatif à son terme. Par ailleurs, ses missions de contrôle pourraient être utilisées par la majorité sénatoriale comme le poil à gratter du prochain exécutif.
Auditionnés au Sénat ce mercredi dans le cadre de la Commission des affaires étrangères, constitutionnalistes et hauts fonctionnaires ont été interrogés sur les relations entre les deux têtes de l’exécutif sur les questions de défense nationale et d’affaires étrangères, en particulier en temps de cohabitation. De manière unanime, ils estiment que le Président de la République garde toujours « le dernier mot » par rapport à son Premier ministre, même en cas de désaccord politique avec ce dernier.
Le président du Sénat appelle à laisser passer la période estivale avant la formation d’un nouveau gouvernement. Farouchement opposé à une arrivée au pouvoir du bloc de gauche, il s’est lui-même exclu d'une éventuelle nomination à Matignon, rumeur agitée depuis plusieurs jours comme possible porte de sortie face à l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale.
A l’initiative de la sénatrice écologiste des Français de l’étranger, Mélanie Vogel, le texte se veut « répondre à la crise démocratique que nous connaissons », dans l’objectif d’ « embrasser une culture parlementaire ».
L’ancien président de la République doit participer ce mardi 9 juillet à une réunion autour d’Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, dont le courant, minoritaire au sein du PS, constitue l’un des principaux mouvements d’opposition à la ligne politique défendue par Olivier Faure, l’actuel Premier secrétaire.
Aligné sur la trajectoire de relance du nucléaire initiée par le gouvernement, le Sénat se dit favorable dans un rapport à la construction de 14 nouveaux réacteurs de type EPR 2. Mais la commission d’enquête recommande aussi de prolonger la durée de vie des réacteurs au-delà de 60 ans, alors que des travaux sont déjà engagés pour leur permettre de fonctionner jusqu’à 50 ans.
Après six mois de travaux, la commission d’enquête du Sénat sur l’électricité propose plusieurs mesures pour encadrer les prix. Les sénateurs recommandent ainsi une diminution de la fiscalité sur les premiers mégawatts/heure consommés.
Dans un tweet, le président du Sénat annonce avoir accepté l’ « invitation » d’Emmanuel Macron à l’Élysée cet après-midi. Il précise s’y rendre pour évoquer « les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l’avenir ».
Au cours d’un échange animé et tendu de près de 2h30, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), a défendu l’accord avec le fonds d’investissement, qui prévoit l’injection de 1.5 milliards d’euros dans la société commerciale LFP Media, en contrepartie d’une prise de participation de 13 %. Interrogé également sur l’échec Mediapro et la forte tension entre la LFP et Canal + qui en a résulté, Vincent Labrune reconnaît un « sentiment de trahison » vécu par la chaîne cryptée.
Alors que le Sénat prend un poids politique de plus en plus important depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, les élections législatives les 30 juin et 7 juillet pourraient accroître cette influence.