Président de groupe, vice-président du Sénat, questeur et présidences de commission : autant de postes à responsabilité, qui reviennent pour beaucoup au groupe LR. Pour départager les impétrants, une élection à bulletin secret est organisée en interne. Publicsenat.fr fait le point sur les candidats.
Le sénateur du Nord remporte le scrutin interne qui l’opposait à Eric Kerrouche par 38 voix contre 25. « Le score est quand même très net », réagit Patrick Kanner, qui entend porter « un groupe PS rassemblé ». L’élection montre aussi que le soutien d’Olivier Faure à Erik Kerrouche n’aura pas suffi pour changer la donne.
Le sénateur des Hauts-de-Seine va entamer un troisième mandat à la tête des sénateurs centristes, le groupe qui forme la majorité sénatoriale avec les Républicains.
Après son intervention télévisée, le 24 septembre, Emmanuel Macron présente ce lundi 25 septembre le plan du gouvernement, issu des travaux du Secrétariat général à la planification écologique, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le but ? Respecter les objectifs européens et ceux de la stratégie nationale bas carbone.
Davantage de femmes ont été élues le 24 septembre 2023 que lors du précédent renouvellement. Autre fait marquant, la moyenne d’âge passe sous les 60 ans.
Le président du groupe Les Indépendants, Claude Malhuret, se réjouit après « une progression considérable du nombre de (ses) sénateurs, de 25 à 30% », soit 3 ou 4 sénateurs de plus. Le parti d’Edouard Philippe « tisse sa toile » au Sénat, mais à pas feutrés.
La droite et les centristes ont réussi à maintenir leur prédominance à la Chambre haute à l’issue des sénatoriales de ce dimanche 24 septembre. La gauche se renforce, tandis que le RN opère un retour timide, mais remarqué, au Palais du Luxembourg.
Après le renouvellement de 170 sénateurs dimanche 24 septembre, le Rassemblement National fait son retour à la chambre Haute. Le parti d’extrême droite gagne un siège dans le Pas-de-Calais, le Nord et la Seine-et-Marne. C’est la première fois que le RN est représenté par autant d’élus à la chambre haute.
Comme attendu, le groupe PS du Sénat sort des élections sénatoriales sans grande variation. Il reste stable. Il pourrait même progresser un peu, en fonction des résultats d’Outre-Mer. Grâce à la progression des groupes écologiste et communiste, la gauche espère atteindre son objectif de 100 sénateurs. Une autre bataille s’ouvre au groupe PS, où la présidence de Patrick Kanner est contestée par Eric Kerrouche.
Le groupe présidé par Bruno Retailleau perd « 3 ou 4 sénateurs » dans ce scrutin. La majorité sénatoriale peut cependant compter globalement sur « une stabilité », avec un groupe centriste en léger progrès.
La liste de la gauche unie envoie 8 sénateurs au Palais du Luxembourg, dont l’écologiste Yannick Jadot. La droite conserve quatre sièges, malgré la division. Pierre Charon est battu. La majorité présidentielle perd son siège.