Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée d’action ce jeudi 2 octobre. Les syndicats espèrent une participation au moins équivalente à la précédente, alors que les discussions avec le Premier ministre n’ont pas abouti. Tour d’horizon des perturbations attendues secteur par secteur.
Plusieurs centaines de milliers de personnes – plus d’un million de personnes selon la CGT – ont défilé ce jeudi 18 septembre partout en France contre les mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement de François Bayrou. Une mobilisation massive à l’appel de l’intersyndicale, de nouveau réunie deux ans et demi après la contestation de la réforme des retraites, mais qui s’était soldée par un échec des revendications. Parmi les salariés, « il y a une demande d’unité syndicale », souligne Dominique Andolfatto, universitaire spécialiste du syndicalisme.
Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.
Lundi 23 juin, les négociations entre syndicats et patronat ont abouti à un échec du conclave sur les retraites. François Bayrou qui appelle malgré tout, les partenaires sociaux à trouver « une voie de passage » sur le dossier, se retrouve fragilisé politiquement. « Si le statu quo devient la conclusion de cet échec » du conclave, « nous avons toujours dit que dans ce cas, nous prendrions nos responsabilités », lance ce mardi 24 juin Patrick Kanner, invité de la matinale de Public Sénat.
A la veille de l’épilogue supposé des réunions des partenaires sociaux sur la réforme des retraites de 2023, le Premier ministre affiche son optimisme. Mais alors que la négociation finale se cristallise sur le sujet de la prise en question de la pénibilité et de l’usure professionnelle, la CFDT et le Medef demeurent l’un et l’autre prudents sur l’issue de ces cinq mois de dialogue.
Le contrôle des chômeurs va connaître d’importants changements à partir du 1er juin prochain. Une simple absence à un rendez-vous fixé par France Travail sans justification ne sera plus synonyme d’une radiation mécanique de la part de l’organisme. Le gouvernement a fixé pour objectif 1,5 million de contrôles par an à mener d’ici à 2027.
Les représentants des conseils départementaux ne veulent plus assumer les décisions prises unilatéralement par l’Etat. Confrontés à une hausse des dépenses sociales et une baisse de leurs recettes, les départements sont contraints à « des économies qui touchent tous les secteurs ».
Ce 23 novembre, le Sénat a achevé l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025. Il sera soumis à un vote global des sénateurs ce 26 novembre. Au cours des débats, plusieurs modifications ont été apportées au texte du gouvernement. Pour être inscrites dans la loi, elles doivent encore passer le barrage de la commission mixte paritaire, qui réunira députés et sénateurs le 27 novembre.
A la demande du Sénat, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a rendu un avis et des préconisations sur la protection de l’enfance ce mardi 8 octobre. Il alerte sur le désengagement de l’Etat et propose la création d’une stratégie interministérielle.
A dix jours des Jeux Olympiques, le Revers de la médaille dénonce une accélération des expulsions de sans-abri hors de Paris. Mardi 16 juillet, le collectif organisait une conférence de presse pour donner la parole à celles et ceux qui ont été forcés de quitter les campements et squats où ils vivaient.
Les partenaires sociaux étaient auditionnés ce 16 mai au Sénat sur le projet de loi de simplification économique. Les syndicats ont fermement désapprouvé le projet de réduction drastique des lignes sur la fiche de paie. Deux organisations patronales ont également pris de grandes distances avec l’idée du gouvernement.
Devant le Sénat, le patron de la SNCF a défendu le contenu de l’accord relatif aux fins de carrière, signé le 22 avril. Selon lui, c’est un accord « raisonnable, équilibré et utile ». En réponse à Bruno Le Maire, qui regrette de ne pas avoir été averti, Jean-Pierre Farandou a rétorqué que les négociations ont démarré sur demande des pouvoirs publics et que Bercy siégeait au conseil d’administration.