Alors que le Rassemblement National (36%) domine sans partage les intentions de vote, loin devant le Nouveau Front Populaire (29%) et la majorité présidentielle (21%), selon le dernier rolling Ifop-Fiducial de ce jeudi, retour sur les estimations des principaux instituts, lors des dernières élections il y a 2 ans.
L’enquête électorale menée par Ipsos pour Le Monde donne le Rassemblement national en tête avec 36 % des intentions de vote. Le scrutin reste toutefois marqué par quelques incertitudes, sur le vote des sympathisants de droite ou encore sur l’adhésion des électeurs socialistes au Nouveau Front populaire.
Un sondage Odoxa pour Le Nouvel Obs confirme la tripolarisation de la campagne électorale entre le Rassemblement national et le bloc de gauche, tandis que le camp macroniste accuse un très net retard. La forte participation attendue dès le premier tour fait également exploser le nombre potentiel de triangulaires.
La victoire historique du RN aux élections européennes consacre la diversification sociale et géographique des électeurs du parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella. Interrogés par Public Sénat, sondeurs et politologues reviennent sur les moteurs du vote RN au sein de catégories socio-professionnelles jusqu’alors plutôt hermétiques aux sirènes de l’extrême droite.
Derrière la certitude de voir arriver Jordan Bardella largement en tête des élections européennes, de nombreuses questions demeurent sans réponse quant à l’issue d’un scrutin européen aux enjeux nationaux multiples.
Dans la dernière ligne droite de la campagne des Européennes, la liste RN menée par Jordan Bardella baisse, mais écrase la concurrence avec avec 32 % des intentions de vote selon le baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. Derrière Valérie Hayer (15 %) n’est plus qu’à un point de Raphaël Glucksmann (14 %).
Selon notre sondage Odoxa, avec Mascaret, pour Public Sénat et la presse régionale, un Français sur deux serait prêt à se déplacer dimanche pour les européennes. Les plus âgés et les plus fortunés sont les plus susceptibles de voter. Jordan Bardella fait de gros scores dans toutes les catégories, en particulier chez les 35-64 ans, dans les petites villes et chez les employés et ouvriers.
« Premier parti de France », les abstentionnistes promettent d’être encore nombreux pour le scrutin européen du 9 juin, estimés entre 50 et 55 % selon les sondeurs, un chiffre cependant très incertain. Quel est leur profil ? A qui profiterait une plus grande abstention ? Quelle est leur répartition géographique ? L’opposition au Président de la République peut-elle constituer un facteur de mobilisation. Eléments de réponse avec sondeurs et politologues.
L’avance considérable prise par la tête de liste RN sur ses autres concurrents pour les élections européennes du 9 juin prochain se confirme dans le dernier relevé du baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret* pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. Cette enquête d’opinion a été réalisée après le débat qui a opposé Jordan Bardella au Premier ministre Gabriel Attal le 23 mai. Dans le même temps, la majorité présidentielle continue de perdre du terrain dans les intentions de vote.
Alors que Jordan Bardella (RN) domine largement les intentions de votes (31-33%), devant Valérie Hayer (15-17%), et Raphaël Glucksmann (13-15%), à un peu plus de deux semaines des élections, retour sur les estimations des principaux instituts, il y a cinq ans à la même époque.
Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
A un peu plus d’un mois des élections européennes, le dernier sondage réalisé par l’institut Harris-Interactive et Toluna pour M6, Challenges et RTL, confirme les tendances de ces dernières semaines. Loin devant, la liste du Rassemblement National (31%) écrase la concurrence, plus du double devant la majorité présidentielle (15%), qui voit son avance sur la liste socialiste (14%), fondre comme neige au soleil.