Dans la dernière ligne droite de la campagne des Européennes, la liste RN menée par Jordan Bardella baisse, mais écrase la concurrence avec avec 32 % des intentions de vote selon le baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. Derrière Valérie Hayer (15 %) n’est plus qu’à un point de Raphaël Glucksmann (14 %).
Selon notre sondage Odoxa, avec Mascaret, pour Public Sénat et la presse régionale, un Français sur deux serait prêt à se déplacer dimanche pour les européennes. Les plus âgés et les plus fortunés sont les plus susceptibles de voter. Jordan Bardella fait de gros scores dans toutes les catégories, en particulier chez les 35-64 ans, dans les petites villes et chez les employés et ouvriers.
« Premier parti de France », les abstentionnistes promettent d’être encore nombreux pour le scrutin européen du 9 juin, estimés entre 50 et 55 % selon les sondeurs, un chiffre cependant très incertain. Quel est leur profil ? A qui profiterait une plus grande abstention ? Quelle est leur répartition géographique ? L’opposition au Président de la République peut-elle constituer un facteur de mobilisation. Eléments de réponse avec sondeurs et politologues.
L’avance considérable prise par la tête de liste RN sur ses autres concurrents pour les élections européennes du 9 juin prochain se confirme dans le dernier relevé du baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret* pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. Cette enquête d’opinion a été réalisée après le débat qui a opposé Jordan Bardella au Premier ministre Gabriel Attal le 23 mai. Dans le même temps, la majorité présidentielle continue de perdre du terrain dans les intentions de vote.
Alors que Jordan Bardella (RN) domine largement les intentions de votes (31-33%), devant Valérie Hayer (15-17%), et Raphaël Glucksmann (13-15%), à un peu plus de deux semaines des élections, retour sur les estimations des principaux instituts, il y a cinq ans à la même époque.
Jordan Bardella reste toujours loin devant, quand Valérie Hayer peine à contenir la dynamique de Raphaël Glucksmann. Le candidat PS/Place Publique talonne de plus en plus la liste de la majorité présidentielle. Manon Aubry pour LFI progresse un peu, quand François-Xavier Bellamy est plus ou moins stable.
A un peu plus d’un mois des élections européennes, le dernier sondage réalisé par l’institut Harris-Interactive et Toluna pour M6, Challenges et RTL, confirme les tendances de ces dernières semaines. Loin devant, la liste du Rassemblement National (31%) écrase la concurrence, plus du double devant la majorité présidentielle (15%), qui voit son avance sur la liste socialiste (14%), fondre comme neige au soleil.
Avec 67% d’opinions négatives dans le dernier baromètre politique d’Odoxa, le président de la République ne parvient pas à se relancer auprès des Français, malgré son grand discours de la Sorbonne sur l’Europe. Resté à distance de la campagne électorale, son Premier ministre Gabriel Attal voit sa cote de popularité monter à 44%.
Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
Les rapports de force vont-ils rester globalement stables jusqu’au scrutin du 9 juin ? La liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann peut-elle dépasser celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer ? Marion Maréchal va-t-elle devancer la liste LR de François-Xavier Bellamy ? Les Français vont-ils se décider au dernier moment ? Eléments de réponses avec quatre sondeurs.
Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale, la moitié des Français estiment que les déclarations du président sur l’envoi potentiel de troupes en Ukraine relèvent d’intentions purement politiciennes.
Selon un sondage Odoxa – Backbone Consulting pour le Figaro, les personnes interrogées soutiennent très largement la mobilisation des agriculteurs. Pire encore, le soutien au mouvement n’a jamais été aussi haut avec 91% des Français (en hausse de 2 points) déclarant approuver le mouvement lancé il y a près de 3 mois.