La veille de la présentation en Conseil des ministres, du projet de loi sur les Jeux Olympiques d’Hiver de 2030, une table ronde était organisée au Sénat avec notamment Edgar Grospiron, le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop). Les participants ont indiqué vouloir s’appuyer sur l’expérience des Jeux de Paris 2024 pour la réussite de cet évènement.
Interrogée par les sénateurs sur sa position au sujet de proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales, la ministre des Sports, Marie Barsacq a indiqué que « le gouvernement dans son ensemble soutenait » le texte. Le mois dernier, elle avait affirmé « que le port du voile n’était pas de l’entrisme ».
Alors qu’au Sénat une proposition de loi a été votée sur l’interdiction des signes religieux dans les compétitions sportives, un rapport du ministère de l’Intérieur, révélé par Mediapart le 28 mars dernier vient démontrer qu’il n’existe pas de « phénomène structurel ni même significatif de radicalisation, ou de communautarisme dans le sport ». Interrogés, les auteurs du texte de loi indiquent qu’il « fallait légiférer avant que le phénomène ne prenne de l’ampleur ».
Les présidents des ligues professionnelles de sport ont annoncé leur désaccord commun sur certains dispositifs de la proposition de loi « Organisation, gestion et financement du sport professionnel ». Interrogés, les auteurs du texte souhaitent « redonner le pouvoir » aux fédérations sportives, notamment dans le football.
Le gouvernement précise sa position sur le texte du Sénat visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives. L’exécutif inscrira bien la proposition de loi à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Un recadrage, alors que les ministres des Sports et de l’Education nationale affirmaient que ce n’était pas une priorité.
Après un dixième sacre aux championnats du monde de BMX, il a décidé de prendre sa retraite. Sa carrière a l’âge et la fougue d'un ado : 16 ans. Aujourd'hui assagi, Matthias Dandois se livre. S'il se félicite que les jeux olympiques de Paris 2024 aient crédibilisé le BMX et mis en lumière l’importance d’investir dans le sport de haut niveau, il regrette que la France soit loin d’être une nation de sport. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit le champion de BMX Matthias Dandois, dans « Un monde, un regard » sur Public Sénat.
Le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJOP) d’hiver 2030 dans les Alpes françaises a finalement été lancé ce mardi après-midi à Décines (Rhône). Après de nombreuses tergiversations, c’est l’ancien skieur de ski de bosses Edgar Grospiron qui est nommé à la tête du COJOP.
Mardi, le Sénat a adopté la proposition de loi portée par Les Républicains visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales. Le débat a séparé les élus de gauche des élus de droite dans deux positions inconciliables, les premiers accusant la majorité LR de stigmatiser les femmes musulmanes.
Le 18 février, le Sénat examine une proposition de loi visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives. Une disposition déjà votée à deux reprises, en 2021 et 2022, mais qui ne s’est pas encore traduite dans la loi. À gauche, certains dénoncent « un acharnement à l’égard des femmes voilées ».
Alors que les sénateurs continuent d’examiner le projet de loi de finances, le monde du sport s’inquiète, dans une tribune publiée dans l’Équipe, d’une éventuelle baisse des crédits alloués au sport. Avant la commission mixte paritaire, les sénateurs se sont opposés à une nouvelle baisse lors du vote des crédits dans l’hémicycle.
Les sénateurs ont supprimé le service national universel, promesse d’Emmanuel Macron, reversant 80 des 100 millions d’euros économisés sur les crédits du sport. Alors que ces derniers sont déjà en baisse, la ministre a tenté de défendre une économie supplémentaire de 34 millions d’euros. Les sénateurs l’ont rejetée, l’accusant de vouloir « sacrifier le sport ».
Gymnaste prodige, elle est rentrée dans l’histoire en obtenant pour la première fois un 10 aux barres asymétriques, lors des Jeux Olympiques de Montréal, en 1976. Puis une seconde fois, en prenant la fuite pour les États-Unis, pour échapper à l’une des dernières dictatures d’Europe de l’Est, la Roumanie. Dans le documentaire diffusé par Public Sénat « Nadia Comaneci, la gymnaste et le dictateur » réalisé par Pola Rapaport, l’athlète se raconte. Sa carrière de gymnaste, son adolescence sous Ceausescu, les conditions de sa fuite. Un récit intimiste, qui brosse le portrait d’une jeune femme éprise de gymnastique et de liberté.