A quelques jours du début de la coupe du monde de rugby, Gérald Darmanin et la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra ont détaillé devant la presse le dispositif de sécurité. 5 200 policiers et gendarmes seront mobilisés les jours de match, billets dématérialisés, contrôles plus fluides mais pas de vidéoprotection par algorithmes, un dispositif prévu par la loi Jeux Olympiques adoptée cette année.
Dans sa décision, le Conseil d’Etat ne suit pas l’avis formulé par le rapporteur public le 26 juin et reconnaît la possibilité pour les fédérations sportives d’interdire le port des signes distinctifs religieux dans le cadre de compétitions sportives organisées par les fédérations.
Lors de la séance des questions au gouvernement, la ministre des Sports a été interpellée à deux reprises sur le port du hijab dans le sport. Le Conseil d’Etat doit rendre demain sa décision sur le recours des ‘‘Hijabeuses’’ contre la Fédération française de football. Elles souhaitent pouvoir jouer voilées au football. Dany Wattebled (Les Indépendants) appelle à « préserver le sport de tout séparatisme ». Son collègue Michel Savin (LR) dénonce « l’hypocrisie » et le « manque de courage » du gouvernement sur ce sujet.
Face à la libéralisation de la parole des sportifs de haut niveau, depuis 2020, concernant les violences sexuelles sur les mineurs, deux sénateurs socialistes portent une proposition de loi pour renforcer le contrôle des adultes et permettre « d’inverser la charge de la preuve ».
En délicatesse avec la mairie de Paris pour l’achat du Parc des Princes, le fonds qatari QSI (Qatar Sports Inverstments), propriétaire du PSG, a candidaté jeudi pour devenir acquéreur du Stade de France, jusqu’à présent exploité par le consortium Vinci-Bouygues dans le cadre d’un contrat de concession passé avec l’Etat. Au Sénat, la perspective de voir cette « enceinte emblématique du sport français » passer dans le privé ne réjouit pas.
Il les a accompagnés, interrogés, et est devenu au fil de leurs rencontres presque leur confident. Mais s’il promène déjà depuis plus de trente ans son élégance toute britannique sur le bord des cours de tennis, ou des patinoires, il n’a jamais cherché à devenir l’ami des sportifs. Pourquoi n’a-t-il jamais voulu aller au-delà ? Quelles limites s’impose-t-il ? Cette semaine Nelson Monfort est au micro de Rebecca Fitoussi dans l’émission d’entretien Un monde, un regard.