La Commission européenne a annoncé le 17 juillet qu’elle allait attribuer une subvention de 765 millions d’euros sur quatre ans en faveur du Lyon-Turin, le tunnel ferroviaire franco-italien. Le projet controversé de liaison ferroviaire à grande vitesse entre la France et l’Italie a été lancé il y a plusieurs décennies par Bruxelles. Pour le sénateur Les républicains du Rhône Etienne Blanc fervent partisan de cette liaison ferroviaire « c’est la manifestation renforcée de la volonté de l’Europe de faire avancer ce dossier ».
À compter du mercredi 5 juin, les jeunes de 16 à 27 ans pourront réserver un « pass rail », permettant de voyager en train pour 49 euros par mois cet été en France. Un engagement pris par le président de la République il y a près d’un an, dont la mise en place a notamment été retardée par les réticences de certaines régions.
Le Sénat auditionnait ce mercredi 15 mai Patrice Vergriete, le ministre délégué chargé des Transports et Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France. Si ces deux responsables politiques reconnaissent à mi-mot que les habitants de Paris et de l’Île-de-France pourraient rencontrer des difficultés pour se déplacer pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ils font aussi valoir « l’accélérateur formidable » que représente l’organisation de cet évènement pour la construction de nouvelles infrastructures.
D’ici 2035, l’Union européenne s’est engagée à ne plus produire de véhicules thermiques neufs dans tous ses États membres. Un engagement qui accuse de lourds retards, pointés du doigt par un récent rapport de la Cour des comptes européenne. Auditionné par les parlementaires, Wopke Hoekstra s’est pourtant montré optimiste.
Devant le Sénat, le patron de la SNCF a défendu le contenu de l’accord relatif aux fins de carrière, signé le 22 avril. Selon lui, c’est un accord « raisonnable, équilibré et utile ». En réponse à Bruno Le Maire, qui regrette de ne pas avoir été averti, Jean-Pierre Farandou a rétorqué que les négociations ont démarré sur demande des pouvoirs publics et que Bercy siégeait au conseil d’administration.
Le patron de la SNCF était auditionné ce 7 mai, devant la commission de l’aménagement du développement durable. Jean-Pierre Farandou, même s'il entend les critiques, défend l'accord sur les fins de carrière.
Il y a une semaine, les syndicats et la direction de la SNCF se sont accordés sur un dispositif d’aménagement de la fin de carrière des cheminots. Une annonce vivement critiquée par la majorité sénatoriale. En face, le ministre des Transports affirme que la réforme des retraites continuera de s’appliquer aux cheminots.
Mardi 7 mai, la commission sénatoriale de l’aménagement du territoire et du développement durable entendra Jean-Pierre Farandou. L’occasion notamment d’interroger le PDG de la SNCF sur l’accord d’aménagement des fins de carrières conclu avec cheminots et contrôleurs, qui atténue les effets de la réforme des retraites.
Le Sénat a adopté une proposition de loi du président du groupe Union centriste, Hervé Marseille, visant à « concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève ». Avançant des « interrogations lourdes sur le terrain du droit et de l’opportunité », le gouvernement n’a pas souhaité soutenir le texte.
Présentée ce mercredi 3 avril en commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, la proposition de loi « visant à concilier la continuité du service public de transports avec l’exercice du droit de grève », a été votée par la majorité de ses membres. Un premier examen réussi avant le vote en séance publique, mardi 9 avril prochain.
D’ici 2030, le groupe automobile Stellantis ambitionne de vendre 100 % de véhicules électriques en Europe. Auditionné au Sénat, le directeur du groupe, Carlos Tavares, a rappelé que la réalisation de cet objectif dépend aussi « de la constance » du soutien de l’État. Il déplore ainsi l’interruption pour 2024 du dispositif de leasing social, qui permettait aux plus défavorisés de louer un véhicule électrique à bas coût.
Une table ronde du Sénat sur la sécurité des ponts dans les collectivités territoriales démontre que l’état des ouvrages continue de se dégrader. Sur les 45 000 ponts diagnostiqués, 10 % nécessitent « des mesures de sécurité immédiates ».