Une proposition de loi centriste a été adoptée au Sénat ce jeudi 3 juillet pour permettre aux boulangeries et aux fleuristes, mais aussi aux cinémas et aux théâtres d’ouvrir et d’employer des salariés pendant la Fête du Travail, traditionnellement chômée. La gauche accuse la majorité sénatoriale de centre-droit de s’attaquer à un symbole.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.
Une proposition de loi centriste, visant à faciliter l’ouverture des boulangeries, des fleuristes, des jardineries, des cinémas et des théâtres le 1er mai arrive en séance publique au Sénat le 3 juillet. La gauche reproche à la majorité sénatoriale d’amoindrir la portée de la fête du Travail, seul jour à la fois férié et obligatoirement chômé du calendrier.
Après plus de trois mois de discussions, les partenaires sociaux, qui ont échoué mardi à trouver un accord sur les retraites, devraient se retrouver pour un ultime round de négociations le 23 juin. Certains organismes, toutefois, hésitent à quitter la table des discussions. La prise en charge de la pénibilité, pour permettre un départ anticipé à la retraite, concentre une large part des désaccords.
La Chambre haute se penche ce mercredi 4 juin sur la transposition de l’accord conclu entre les partenaires sociaux à l’automne dernier pour favoriser l’emploi « des travailleurs expérimentés ». Ce texte prévoit notamment la mise en place, à titre expérimental, d’un nouveau type de CDI destiné aux salariés de plus de 60 ans.
Auditionnée par le Sénat, la ministre du Travail a défendu le projet de loi qui transpose l’accord conclu entre partenaires sociaux sur « les salariés expérimentés ». Il crée « un CDI spécifique » par « un contrat de valorisation de l’expérience, destiné aux demandeurs d’emploi de 60 ans et plus ». Il accorde à l’employeur une « exonération de cotisation sur l’indemnité de mise à la retraite ».
Le gouvernement a présenté ce 7 mai en Conseil des ministres le projet de loi qui doit transposer dans la législation l’accord interprofessionnel conclu l’an dernier par les partenaires sociaux.
Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.
Lors de son discours sur l’état des finances publiques, le 15 avril dernier, François Bayrou a affirmé que les Français ne « travaillent pas assez ». Qu’en est-il vraiment ? Comment la France se situe par rapport à ses voisins européens ? Eléments de réponse.
Durcir les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emplois permettrait à l’Etat de dégager des fonds supplémentaires pour affronter la conjoncture : notamment le réarmement du pays. Mais cette piste d’économie, évoquée par le Premier ministre lors d’une réunion, divise au sein de l’exécutif. Du coté du Sénat, à droite comme à gauche, on se refuse à remettre sur le métier une réforme qui entre à peine en vigueur.
S’inspirant du modèle belge, le groupe communiste au Sénat entend répondre à la crise sociale en indexant les salaires sur l’inflation. Une mesure destinée à revaloriser les revenus du travail, mais aussi à remettre les syndicats au centre du jeu.
Alors que le gouvernement n’a toujours pas transposé la directive européenne instaurant une présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes, le groupe communiste au Sénat profite de sa niche parlementaire pour mettre la pression sur l’exécutif. La directive doit être transposée en droit français au plus tard au printemps 2026.