Samedi 11 mai, plusieurs centaines de militants d’extrême droite radicale ont pu défiler dans Paris, après l’autorisation de leur rassemblement par le tribunal administratif. Il y a un an, Gérald Darmanin demandait pourtant aux préfets l’interdiction systématique de ces manifestations. Pour le juriste Serge Slama, cette nouvelle mobilisation illustre « une forme de passivité » de l’État face à ces groupuscules.
Ultradroite (3)
Le ministre de l’Intérieur souhaite la dissolution de trois groupuscules d'ultradroite en réponse aux rassemblements violents qui ont émaillé le week-end, après la mort du jeune Thomas à Crépol. Auprès de Public Sénat, le sénateur écologiste Thomas Dossus estime que l’exécutif n’a que trop tardé à s’attaquer à ce phénomène, tapant plus volontiers sur les mouvances d’ultragauche.
Le ministre de l’Intérieur a été interpellé, lors des questions d’actualité, par le sénateur David Assouline (PS), après la manifestation d’extrême droite à Paris du 6 mai. La secrétaire d’État chargée de la citoyenneté Sonia Backès a précisé qu’un rassemblement prévu, près de l’Opéra Garnier ce dimanche, en hommage à Jeanne d’Arc, serait interdit.