La Commission européenne va prolonger l’autorisation du glyphosate jusqu’en 2033, faute d’une majorité qualifiée d’Etats-membres pour se prononcer pour ou contre son interdiction. Une décision dénoncée par les écologistes et qui s’ajoute à un rejet par le Parlement européen de la trajectoire de réduction des pesticides de 50% d’ici à 2030.
Alors que la lutte contre les violences faites aux femmes est une cause de plus en plus partagée en Europe, certains chiffres sont toujours inquiétants et les Etats-membres de l’Union européenne ne réussissent pas à s’accorder pour faire front commun face à ces violences et notamment la définition du crime de viol. Caroline de Camaret et Alexandre Poussart en débattent avec leurs invités dans l’émission Ici l’Europe.
Aux Pays-Bas, Geert Wilders et son parti d’extrême droite sont arrivés en tête des élections législatives, remportant 35 sièges, portés par un discours anti-immigration. Pour le politologue Gilles Ivaldi, spécialiste de l’extrême droite et des populismes européens, ce résultat électoral symbolise un phénomène d’ampleur sur tout le continent.
Alors que l’attention des puissances mondiales se concentre sur le conflit au Proche-Orient, la guerre en Ukraine se poursuit loin des caméras. Les États membres de l’Union européenne continuent de soutenir l’armée ukrainienne même s’ils ne sont pas tous d’accord sur la stratégie à adopter. Le soutient aux forces ukrainiennes est-il en train de marquer le pas ? C’est le débat de l’émission Ici l’Europe.
Le 16 novembre, la Commission européenne a renouvelé l’autorisation de l’utilisation du glyphosate pour 10 ans. À deux reprises, les États membres de l’Union européenne n’ont pas réussi à trouver un accord sur le sujet. De son côté, la France s’est abstenue, une position critiquée au Sénat, aussi bien par les défenseurs que par les opposants au pesticide controversé.
Invitée de la matinale de Public Sénat mardi 31 octobre, la députée européenne Renaissance Fabienne Keller a défendu le rôle et la position d’équilibre de l’Union Européenne alors que le Moyen-Orient est secoué par la guerre entre Israël et le Hamas.
Jeudi 26 octobre, à Bruxelles, les chefs d’État et de gouvernement ont établi une position commune sur le conflit entre Israël et le Hamas. Les 27 demandent « des couloirs et des pauses humanitaires » à Gaza. Un consensus qui peine à apparaître au sujet de la guerre en Ukraine.
Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les procédures d’adhésion de pays à l’Union européenne se sont accélérées. Un élargissement aux pays des Balkans, à l’Ukraine ou encore à la Moldavie et à la Georgie jugé nécessaire, mais qui pose la question d’une réforme de l’organisation de l’institution pour les eurodéputés interrogés dans l’émission Ici l’Europe.
Mardi soir, l’attentat qui a causé la mort de deux personnes à Bruxelles a conduit le ministre de l’Intérieur à renforcer les contrôles aux frontières entre la France et la Belgique. Si l’accord de Schengen prévoit la libre circulation des personnes, des exceptions sont prévues « en cas de menace grave pesant sur l’ordre public ». Explications.
Après huit années au pouvoir, le parti de droite conservatrice et nationaliste Droit et Justice, a été battu par l’opposition unie, selon des résultats partiels. Un résultat historique alors que le parti était l’une des principales forces du courant illibéral européen.
Pour la période 2021-2024, une enveloppe financière pluriannuelle de 1,117 milliard d’euros est prévue pour l’aide au développement palestinien. S’ajoutent encore d’autres aides financières diverses.
Alors que l’inflation continue de frapper les pays européens, la question de la pauvreté en Europe est d’autant plus urgente. La politique sociale des dirigeants de l’Union européenne semble insuffisante selon certains eurodéputés.