Ancien directeur de l'agence européenne de protection des frontières, Fabrice Leggeri a rejoint il y a peu la liste du Rassemblement National pour les prochaines élections européennes. Adoubé par Jordan Bardella, il nie en bloc les accusations qui l'avaient poussé à la démission deux ans plus tôt.
Italie, Espagne, Pologne… Les agriculteurs européens poursuivent leurs mobilisations, pour maintenir la pression avant une réunion des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne la semaine prochaine. Si les motifs de la colère se rejoignent, la principale revendication de ces mouvements varie selon les pays. Tour d’horizon.
Plus connue sous le nom de Frontex, elle est considérée comme l'agence la plus puissante de l'Union européenne. L'agence de surveillance des frontières européennes a vu ses prérogatives se renforcer ces dernières années, malgré de nombreuses polémiques à son encontre. Directeur de l'agence entre 2015 et 2022, Fabrice Leggeri avait fini par démissionner, alors qu'il était visé par une enquête disciplinaire. Il figurera sur la liste du Rassemblement National aux prochaines élections européennes.
A quatre mois des élections européennes, Ici l’Europe, vous propose une série de dix grands débats consacrés aux enjeux de ce scrutin dans les différents Etats-membres. Le deuxième numéro de cette série est consacré aux pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg).
Le Green Deal ou Pacte vert européen cristallise la colère des agriculteurs dans toute l’Union européenne. En réponse, la Commission a déjà fait un pas en arrière en retirant un texte clé qui visait à réduire de moitié l’usage des pesticides. Pourtant, d’après les experts, ce paquet de lois si décrié, pourrait être la clé pour l’Union européenne, pour se démarquer à l’avenir des Etats-Unis et de la Chine. Explications avec le podcast « Trait d’Union ».
En visite lundi à Berlin, Gabriel Attal a réitéré la position de refus de Paris concernant la conclusion de l’accord du Mercosur, que négocie actuellement la Commission européenne et que Berlin soutient fermement. Pour Frédéric Denhez, journaliste spécialiste des questions agricoles, la France et l’Union européenne doivent comme les Etats-Unis mettre en place une politique protectionniste afin de soutenir les agriculteurs. Entretien.
Gabriel Attal indique que la Commission européenne réfléchit à une transposition à l’échelle de l’UE des mesures de protection adoptées par la France en faveur du revenu des agriculteurs. Le Premier ministre dénonce notamment le rôle joué par les centrales d’achats européennes, qui permettent à la grande distribution de s’affranchir de certaines contraintes. Mais ce chantier se heurte déjà au jeu de la libre concurrence.
Le monde agricole européen s’embrase et la question de la responsabilité de l’Union européenne dans la situation actuelle des agriculteurs se pose. Comment sortir de la crise ? La politique agricole commune est-elle responsable de tous les maux ? Eléments de réponse dans l’émission Ici l’Europe sur France 24 et Public Sénat.
Après la deuxième salve d’annonces sur l’agriculture du Premier ministre, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont fait savoir qu’ils appelaient à suspendre les blocages, et à entrer dans une nouvelle forme de mobilisation.
Le Premier ministre s'est exprimé jeudi pour apporter de nouvelles réponses à la crise des agriculteurs, mobilisés depuis une dizaine de jours. Il a notamment annoncé l’inscription d’un principe de souveraineté dans la loi et le déblocage de 150 millions d’euros pour les éleveurs.
C’est l’un des principaux points de crispation de la colère des agriculteurs, l’Accord commercial entre l’Union européenne et les pays du MERCOSUR (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) en négociation depuis 1999. Il pourrait occasionner, selon, eux, une distorsion de concurrence. La France fait savoir qu’elle s’y oppose fermement. Face à la pression, la Commission européenne admet qu’« à l’heure actuelle... les conditions pour conclure les négociations ne sont pas réunies. » Mais l’accord peut-il vraiment être bloqué par Paris ? Eléments de réponse avec Elvire Fabry, chercheuse senior en géopolitique du commerce à l’Institut Jacques Delors.
La France a pris les devants concernant l'interdiction de certains produits phytosanitaires, mais c'est loin d'être le seul facteur qui joue sur sa compétitivité, rappellent plusieurs économistes.